vendredi 18 février 2011
Aperçu dans le bus (Trinidad)
Nous nous sommes croisés dans un bus, en fait ici je lui fais des lunettes exclusives, mais c'est juste pour lui faire un peu de pub. Elle avait l'air sage, malgré son demi sourire, mais elle est comédienne et humoriste. Elle s'appelle Trinidad et son spectacle, dont on a un peu parlé, prend pour titre Le Miroir. Voici le lien que j'ai trouvé suite à notre petite discussion : http://www.trinidad-g.com/index.php
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5 commentaires:
Tout à fait intéressant pour moi (et pour d'autres j'espère, j'en suis sur) ces yeux verrouillés. Il y a t-il une stratégie contrainte pour voir ? Diane prend-elle ses mesures ? Prévient-elle ? Le verrou l'intime est-il finalement l'œil, le regard ?
Il me semble que tu soulèves parfaitement et à ta manière un problème essentiel à l'expression picturale, mais se situe t-il au sein de la part privé du peintre, ou bien comme chez Picasso - avec sa série sur le Sanzio et la Fornarina - exprime t-elle, cette toile, les géométries chaotiques qu'entretient le peintre avec son modèle.
C'est, je crois, tout à fait inédit ce cadenas sur les yeux qui peut en appeler à Merleau Ponty ou encore John Berger... et bien sur, je ne pense pas me tromper en ajoutant à cette liste subjective l'ombre Klossowskienne.
Je suis désolé - bien que je maintienne mes interrogations - j'ai, précédemment, commenté sans tenir compte, à la fois, du texte et du lien.
Mais, non, au contraire, A-L. Je trouve exquis ton regard sur ce que je nommerai ici "les racines de la banalité". Je travaille, même "in minore" pour cela. Tu es le bienvenu et je suis impatient de prendre un café ou une bière avec toi pour baptiser cette amitié du regard.
Je vais m'employer à ce que ce soit très prochain Manuel.
Imagine que tu as beaucoup beaucoup de retard et je suis devenu un peintre de natures mortes eh ?
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