mardi 30 septembre 2008

miettes VIII (nouvelles)

Nouvelles miettes

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Miette (propre) citée à des buts non-lucratifs : Sénèque écrivit un livre sur la Pauvreté, je vous conseille vivement de lire Sénèque.

L'exercice de rédaction, tous les profs le savent, est à la base du futur romancier. Me revoilà en classe supérieure, vous savez ce que je viens d'écrire ?, s'écrie-t-il en pensant à ses lecteurs. Le professeur mâche.

Péniblement, je finis par m'adapter aux tâches masculines : rien faire, être narcissique et déplacer des poids.

La science au journal radio, c'est le cirque.

Le jour de la mort venu, les images s'approchèrent du peintre. "Pourquoi m'as-tu fait avec un défaut ? Pourquoi juste un coup de brosse ? Pourquoi ...?" Et il les amena toutes dans l'autre monde pour les retoucher.

C'est pas la fée marraine qui d'un coup de baguette rendit Cendrillon pauvre ?

S'adapter à un style, passe. S'adapter à son propre style, c'est mourir.

La vie du peintre dans l'autre monde : jamais bossé comme-ça...

Mal à la gorge d'écrire sans chauffage. Les modèles posent habillées.


Je me suis dit de modérer mon humour noir. L'oeuvre part dans tous les sens et toute la mélancolie du monde nous revient dedans. Il s'agit de modérer l'image dans sa quantité. Ce qui caractérise la fureur poétique par rapport à celle du romancier est que l'image clignote constamment, saccadée comme la page par le vers. Je me suis dit d'écrire des paragraphes plutôt que des phrases, et faire la cure par la philosophie et par la science spontanée, retour au sapientiel.

miettes VII

miettes VII (intégrales)

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Le sept serait-il un chiffre rond ?

Celui qui lance les miettes sera autre chose que professeur.

Il va prendre de l'homéopathie parce que les défenseurs de la dope sont black-listés ?

Je pense à Stalker, mais du coup je fais de la pub pour Nabe. Je suis prudent. Le lecteur espagnol ne comprendra rien.

Beauté de la violence. L'on dévient dépendant de la Méduse du bouclier.

Les grecs changeaient de rang comme aujourd'hui l'on change de sexe.

A force de peindre, ils deviennent des peintres. Si en plus tu fais de la figuration, tu feras de la figuration.

Pourvu qu'on puisse faire des chiffres, ce n'est pas la cata... Mais au juste... Tout lui semble indéchiffrable.

La mort agit sur la violence comme l'aspirine sur la douleur, avec emphase.

Quand un chakra ferme la boutique, tous les six autres font le deuil.

Il n'y a plus de rituel qui puisse contenir l'angoisse d'un cerf mort.

Il s'acharnait à affirmer que les exo-planètes étaient des planètes. Finalement la science reconnut que les exo-planètes étaient des planètes.

Il psychanalyse sa radio.

Le pauvre a le dégoût des miettes, le riche les adore. Bande d'oiseaux.

Je fume moins, je mange moins, je marche moins, je fais moins l'amour.

Bizarres, les anges, qui ne sont pas composés de sang.

Vaut mieux être dans les monographies, qu'entassé dans les romans.

Pouvez-vous ramasser deux miettes dans une seule ? Je ne sais pas pourquoi, mais j'attendais de faire ce geste.

Viendront des miettes inédites de ton coté de la table ?

Expo à The Box in Paris

Juste rappeler que ce mois d'octobre il y a l'expo collective chez Aline Geller, à la galerie The Box in Paris, 6 cité du midi. Un impasse sur le boulevard de Clichy entre les métros Pigalle et Blanche.

miettes VI (...)(...)

miettes VI (...)(...)



Le brushstroke taoïste monte, le coup de pinceau parisien descend. Bientôt des plâtres mourants à coté des poubelles.

Le plaisir de mouler du soutien-gorge à du nu.

Deux poêlées de migas. Il n'y a qu'un directeur d'espace artistique, ou un exilé, qui fasse ça.

On est tous exilés de la même Espagne, mais l'on ne fait pas tous le même Paris.

Le policier demande du respect pour sa matraque.

La sagesse est la seule science.

Vade ad foeminam, tu fac similiter. Cherchez la femme en votre intérieur et suivez-la.

Du coup il nous fait un cinéma. L'on ne peut changer de chaise, sinon dormir.

C'est si rare de balancer complètement dans le symbolique. Le plus souvent on surnage par scepticisme et l'on se secoue la veste en sortant.

Ce tableau est ambigu, chacun sort ses théories.

Les seins seraient trop pointus, et le sexe trop sombre. Je peins des porte-jarretelles.

Ne cherche pas l'aile des cuisses grillées.

Credo quia sit absurdum, si ce n'est pas absurde, je n'y crois pas, en catholique.

La pyramide fuyait la sphère, jusqu'à ce qu'elle lui parle des deux hémisphères en bas de sa colonne. La pyramide, alors, sortit sa patte de sphinx. Oedipe arriva et joua aux devinettes. Le pharaon s'y prêta. Je crois qu'il s'agissait de sauter sur un pied.

La pyramide qui fuit la sphère ne la perce pas.

miettes V (biscottes II)

biscottes II



Ce qui fascine chez le réactionnaire qui se veut écrivain c'est d'avoir un dessin poétique (imagé) du parcours de sa réaction.

Il n'y a pas de peintres réactionnaires. Il y a des mauvais et des bons peintres.

Nous sont permises les hésitations de l'adolescent ?

La haine circule dans toutes les idéologies.

Voyez les fourmis, elles sont imitées par les taupes en Afrique du Sud.

Quand la taupe imite la fourmi, n'y a-t-il pas quelque chose d'humain dans sa décision ?

Quelle est la limite entre la taupe et la fourmi ?

Un peintre fait son oeuvre pendant qu'elle sèche.

A mordre la biscotte, on goûte sa faim.

Arrive la mythologie, notre métabolisme se remet en marche. Le vieux festin carnivore a besoin d'histoires. Même à la fin, quand on ronge.

La nourriture deviens très chère. Il n'y a que Plutarque et les néoplatoniciens pour s'occuper de la diète des dieux. En tout cas les prêtres pensaient qu'ils étaient mal nourris.

A se contenter de la silhouette fine d'Hercule, qui aujourd'hui ne boit que de l'eau. Son astre s'est éloigné des autels.

Il collectionne des statuettes égyptiennes et des canettes de bière.

Hercule, susceptible, faisait tout ce qu'on lui disait. Vous n'avez qu'à faire l'expérience...

L'oeuf du Saint Esprit est couvé par la chauve-souris. Elle adjure la Lune dans le blanc de cet oeuf, et le jaune c'est pour le poussin.

Risquer sa peau. C'est surtout celle des fesses qu'il faut risquer.

La chauve-souris fabrique ses ailes avec la peau des fesses. Et le moustique pète pour voler, selon les grecs.

Une sonorité européenne complètement incompréhensible, elle chante pour nous, Zsuzsanna Vàrkonyi.

Prééminence de la douleur dans notre appréhension de l'oiseau. Il abandonne ses déchets dans le vide, et sa voix est enfantine. L'oiseau stresse le mammifère.

Réveil par le coq. Pour les latins, ou à la Renaissance, du moins chez Cesare Ripa, le coq figure la bonne santé.

La douleur nous renforce. La routine nous épuise.

dimanche 28 septembre 2008

miettes IV (...)

miettes IV

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Cam ne riait pas du sexe de Noé, mais de la blague qu'il avait racontée tout-au-début.

Je demande de la morue pochée avec un peu de mayonnaise à la Fontaine Gaillon, le restaurant de Depardieu. Un expresso et pas de dessert. C'est la première fois que je ne vomis pas, je vais retrouver ma ligne.

Le commentaire qui m'a valu la "palme d'or de la connerie pure, voir dangereuse" chez Léo : La question de l'antisémitisme tel que Nabe la décrit, ainsi que celle du machisme dans l'Espagne de gauche et celle d'avant, me font penser à mon atelier, on ne sait pas qu'est ce qui est plus dommage, de se tacher la veste en passant ou de venir d'abimer un tableau frais.

Du vendredi au dimanche, je séjourne au salon. Pas de psychanalyste sur place, je me livre au symptôme.

Donc vous travaillez à Ste-Anne. Vous donnez des ateliers littéraires ou quoi ? Moi, aussi, à ma façon je travaille à produire de la folie.

Stooges : avise toi, appréhende en boucle, à genoux...

Il a fait une expérience et il s'est planté à la porte du bordel. Heureusement les femmes l'ont aidé à démontrer son hypothèse.

Vous ne vous envoyez en l'air de lundi à jeudi ? Vous me semblez plutôt écrivain que peintre.

J'arrête les termites. Je les avait choisies parce qu'elles font des tunnels dans les dictionnaires, et dans la pucelle voltairienne, comme les écrivains.

C'était de très vieilles termites, les miennes, quoique leurs larves jouaient aux vidéo-jeux.

Oh, lord, won't you buy me a color TV ? Dauphins à midi, et sirènes au soir.

samedi 27 septembre 2008

Expo à The Box in Paris

L'expo à la galerie d'Aline Geller, The Box in Paris, 6 cité du midi, Paris 18e, continue jusqu'à fin octobre.

miettes III

miettes d'automne

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Il y a du temps pour l'huile et du temps pour l'aquarelle, dans la vie d'un peintre.

L'aigle, tout grandiose, si différent du corbeau, et pourtant aussi porteur de nouvelles.

Je ne suis pas un hibou, vous n'avez qu'à éteindre la lumière. Si on pouvait ne pas être un hibou !

La chose fut réduite en miettes. Même un moineau pouvait l'avaler.

Se frotter à une relique, et guérir du cancer et de l'impuissance, voilà ce qui nous manque.

Des nationalistes qui achètent les anarchistes pour défiler au pas, voilà la ruse de la Catalogne, et du Québec.

Revoilà l'analphabète. Il se programme pour être un classique.

On nous découvre l'idéologie de la tragédie athénienne. Elle aurait adapté à volonté les croyances ataviques. Encore elle aurait faussé, disent les évéméristes de notre temps, et mis sans dessous-dessus des pratiques et des biographies de tradition orale. Nous avons besoin du sacrifice de l'oral à l'écrit pour pouvoir dormir.

Peut-on avoir société sans spectacle ? Les larves de termite se donnent des coudes quand l'une d'entre elles monte d'étage. Le prestige du dormeur est son insouciance.

Les larves de termite savent ce que c'est qu'un gratte-ciel. Aucun infantilisme, ça vient après, dans leur rapport à la reine et à ses soldats.

miettes II (biscottes)

II

biscottes

Quels jardins verdoyants et fleuris que ceux des cimetières ! Qu'on les chante, qu'on pleure de joie sur l'Histoire et son ingénue végétation.

Et si l'univers était carré ? Ou du moins rectangulaire, avec quelque chose d'une boîte à sardines ? ça donne envie de sortir faire un tour, nous aurons des nouveaux moines et nonnes.

Le malheureux, épris d'une joie assommante, cherche des champignons bizarres sur les tombes.

Que cherche le gendarme dans le jardin ? Une clé ? Heureux s'il trouve la racine d'un arbre sec qui pousse et pousse.

La cuite d'hier est déjà passée. Avec la philosophie qui reste dans le placard je vous sors quelques biscottes.

Quelle revanche sur les danseurs de réveillon à la télé que de lire les écrivains sur un écran. On peut abhorrer toute bibliothèque physique quand on a le vrai tout-Paris éclairé sur sa table, et que c'est instantané comme le Nescafé.

La laitue pousse sur les fauteuils du salon, et le radis. Et sur l'aire des centaures encore des triangulaires pizzas.

L'homme est la pizza de la littérature mondiale.

Narcisse est l'homme et la femme d'hier. Aujourd'hui nous chantons en écho les plaintes de Narcisse devant la source, pour seules antiennes.

L'ivresse amoureuse de Narcisse est elliptique, une truite nage au centre de son désir, la truite qui se mord la queue. Sous un jour de justice, le bibliothécaire transpire.

Mauvaise humeur du prophète, c'est le degré zéro de la rhétorique, par lequel on commence à compter la petite monnaie.

Déspoina, mère de Perséphoné, étends sa culotte beige à la porte d'Éleusis sur la corde de lyre d'un professeur de chant décapité. Grandiose, la signora, surmonte un deuil par un autre.

jeudi 25 septembre 2008

miettes

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Suis-je en train de devenir un abruti ? Permets-moi, dit-elle, de ne pas te donner une réponse.

Stade métaphysique platonicien dans la divination afro-americaine: c'est par le regard du regard même, exercice idéaliste, que l'on avance l'oracle, du moins à la "santeria" spirite que j'ai pu connaître.

Interstellar overdrive: il suffit d'ouvrir la parole.

Quand on considère que le soleil est notre étoile, stella nostra, un nouveau complexe s'annonce. L'extase dévient frivole et seule l'ivresse semble bien-séante.

On m'annonce que je suis retors. Le goût de la toile a besoin de palais pour le contradictoire. Et pour autant elle reste l'école de courtoisie du solitaire.

La politesse s'achète à la petite monnaie, l'exaltation est publicitaire, l'ironie est l'alibi du médiocre.

Divination par la mie de pain. Un bon prétexte pour toucher ton genou.

La maladie en tant que comble de la coquetterie, quand elle accomplit la tâche de la dissuasion stratégique, du non-satisfait. Ou bien la verrue comme un aveu, comme une promesse ferme. Ce n'est pas la maladie du mourant, quitte à être un suicidaire.

Le suicide vend sa dernière parole trop bon marché.

L'artiste suicidaire a autant de public que les soldes, voici la vulgarité de Leonardo.

Encore la maladie, elle est la raison de mon style. Le Christ, trop en prises aux derniers états d'âme, s'était pensé pâture des vautours. Et c'était des pélicans !

Celui qui me tient pour ennemi, m'a pour maître.

Je cherche une explication magnétique... et la boussole menteuse signale mon coeur malade.

mardi 23 septembre 2008

Expo à The Box in Paris

Ne pas oublier que jusqu'à fin octobre il y a l'expo collective à The Box in Paris, 6 cité du midi.

Le nouveau Tristan, copie de travail (bilingue)

J'honore les fées comme des princesses. L'humaine vertu, et royale, ne s'absente pas de mes rencontres. Soient-elles des fées, des mirages, j'en reconnais le reflet d'une aristocratie de l'esprit.

Honro a las hadas como a princesas. La humana virtud, y real, no se ausenta de mis encuentros. Sean ellas hadas, espejismos, reconozco el reflejo de una aristocracia del espíritu.

Combien ne me fait perdre de fois ce dieu anéantissant qu'on appelle Amour ? Je quitte ma maison d'enfance pour suivre ma belle dans son périple et je me trouve être en trop. Je m'habille chaque matin de regrets et d'amertumes. La belle aimait un autre, ne soit-il qu'un peu, et puis la force du mariage est venue me contrer sur la grande ville, me laissant abandonné ruminer les chemins dénudés de la solitude.

Cuántas veces no me hace perder ese dios anonadante que han llamado Amor ? Me voy de mi hogar de infancia para seguir a mi bella en su periplo y encuentro que estoy de sobra. Me visto cada mañana de arrepentimientos y amarguras. La bella amaba a otro, no sea sino un poco, y enseguida la fuerza del matrimonio es venida contrariarme en la gran ciudad, dejándome abandonado rumiar los caminos desnudados de la soledad.

Si la femme avait aimé l'aurait-on vu réduite en servante ? Ou disparaître du monde, tel une étincelle joyeuse puis triste ? Ainsi correspond à l'amant prendre sur soi les faiblesses des objets. Et étant homme, je me suis imposé le destin de la victime, d'une mère oubliée et qu'on renie.

Si la mujer hubiese amado la habríamos visto reducida a criada ? O desaparecer del mundo, tal una brasa contenta y luego triste ? Así corresponde al amante tomar en sí las flaquezas de los objetos. Y, siendo hombre, me he impuesto el destino de la víctima, de una madre olvidada y que renegamos.

Amené à écouter la haine, mensongère par nature. Ne serait-elle l'anti-nature dans la nature, quant au nom de l'humaine perversité on évoque la figure de l'animal, attribuant au loup les crimes des seigneurs ? L'amour ne meurt mais se transforme en supplice.

Llevado a escuchar el odio, mentiroso por natura. No será él la anti-natura en natura, cuando en nombre de la humana perversidad se evoca la figura del animal, atribuyendo al lobo los crímenes de los señores ? El amor no muere, sino que se transforma en suplicio.

S'il pleuvait du venin, l'amant, en philosophe, écouterait de la pluie sa danse de prétentions faussaires et garderait pendant la dure saison sa douleur cachée. Le modèle du mensonge scelle de sa surfaite figure toutes les expressions de la violence. Le savoir est imité par le singe, sous l'instruction malveillante du méchant. L'objet même de l'amour est bousculé et mis par terre.

Si lloviese veneno, el amante, en filósofo, escucharía de la lluvia su danza de pretensiones falsarias y guardaría durante la dura estación su dolor oculto. El modelo de la mentira sella de su contrahecha figura todas las expresiones de la violencia. El saber es imitado por el simio, bajo la instrucción malévola del malvado. El objeto mismo del amor es empujado y tirado al suelo.

Comme celui qui dans le mercure de sa fenêtre s'aperçoit de l'oiseau trop malchanceux, l'amoureux ne respire plus, et se prépare au pire, avisé pour ci-faire par les indices de sa belle. Le voici qui s'habille, lui-aussi, tel la corneille, en noir et lance, en stridence.

Como aquel que en el espejo de su ventana reconoce al pájaro infortunante, el enamorado no respira, y a lo peor se apresta, avisado para así hacer por los indicios de su bella. Hélo aquí que se viste, él también, tal la corneja, en negro y lanza, en estridencia.

Comme pris d'une ivresse paradoxale, l'heureux époux se voit remplir toutes ses taches sans embarras : s'agisse-t-il de faire la vaisselle, tendre le linge, courir aux courses, ou engendrer des fils. De son coté, le mal-aimé s'absente de chez lui, courant à l'eau de la musique, des pleurs. Il pond l'oeuf du désespoir. A son insu, dans l'attente, son malheur se perfectionne.

Como tomado de una embriaguez paradójica, el feliz esposo se ve cumpliendo todos los deberes: se trate de lavar los platos, tender la ropa, correr a las compras, o engendrar hijos. Por su parte, el mal amado se ausenta de su casa, corriendo al agua de la música, a los llantos. Él pone el huevo de la desesperación. Sin saberlo, en la espera, su infelicidad se perfecciona.

Une langue souffre, une autre se complait, dans la communication ou traduction de l'amour à un autre. Étant communiqué du mariage d'autrui, nulle maison ne me parut mienne et j'errai dans les parcs et les rues.

Una lengua sufre, mientras otra se conforta, en la comunicación o traducción del amor a otro. Siendo comunicado de las nupcias de otro, ninguna casa me apareció propia, y erré en los parques y las calles.

L'existence a une structure pyramidale le plus souvent, tous les êtres tendent dans la pyramide. Ce n'est pas qu'on s'entasse tel des pierres, mais que la montée diminue notre masse. Cum inde notre masse doit monter, dans sa diminution. Moi, dès que je reviens à vos yeux inexistant, lourd comme le météore de la grêle j'éprouve le vertige de descendre, et je gèle.

La existencia tiene una estructura piramidal de costumbre, todos los seres tienden en la pirámide. No es que nos amontonemos tal piedras, sino que el ascenso disminuye nuestra masa. Cum inde nuestra masa debe subir, en su disminución. Yo, desde que vuelvo a sus ojos inexistente, pesado como el meteoro del granizo presiento el vértigo de descender, y me hielo.

lundi 1 septembre 2008

The Box in Paris (expo collective)


Chers amis, nous revoilà avec une Suite du Cerf que j'expose dans la galerie The Box in Paris, dont vous avez le lien en haut ou dans l'aparté liens, dans le cadre de l'exposition collective "The new Box' wave".
Je travaille sur des textes concernant la Suite, qui seront bientôt en ligne. Sinon, venez m'écouter de vive voix à la galerie lors du vernissage le 9 septembre 2008 à partir de 18h30. Plein d'événements sont prévus in The Box in Paris pour cette rentrée, je vous invite à suivre leur actualité.

Por las mismas invito al lector español a interesarse por mis novelas publicadas en Meligrana clicando en el vínculo Mon éditeur.