jeudi 25 septembre 2008

miettes

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Suis-je en train de devenir un abruti ? Permets-moi, dit-elle, de ne pas te donner une réponse.

Stade métaphysique platonicien dans la divination afro-americaine: c'est par le regard du regard même, exercice idéaliste, que l'on avance l'oracle, du moins à la "santeria" spirite que j'ai pu connaître.

Interstellar overdrive: il suffit d'ouvrir la parole.

Quand on considère que le soleil est notre étoile, stella nostra, un nouveau complexe s'annonce. L'extase dévient frivole et seule l'ivresse semble bien-séante.

On m'annonce que je suis retors. Le goût de la toile a besoin de palais pour le contradictoire. Et pour autant elle reste l'école de courtoisie du solitaire.

La politesse s'achète à la petite monnaie, l'exaltation est publicitaire, l'ironie est l'alibi du médiocre.

Divination par la mie de pain. Un bon prétexte pour toucher ton genou.

La maladie en tant que comble de la coquetterie, quand elle accomplit la tâche de la dissuasion stratégique, du non-satisfait. Ou bien la verrue comme un aveu, comme une promesse ferme. Ce n'est pas la maladie du mourant, quitte à être un suicidaire.

Le suicide vend sa dernière parole trop bon marché.

L'artiste suicidaire a autant de public que les soldes, voici la vulgarité de Leonardo.

Encore la maladie, elle est la raison de mon style. Le Christ, trop en prises aux derniers états d'âme, s'était pensé pâture des vautours. Et c'était des pélicans !

Celui qui me tient pour ennemi, m'a pour maître.

Je cherche une explication magnétique... et la boussole menteuse signale mon coeur malade.

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