lundi 14 février 2011

postfacio en inglés


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postfacio en inglés (¿soneto?)

...

Would Dante lose the stairs of Paradise

most of people I cross read Inferno stead

I need a translation on paper image sunrise

to see fire of Botticelli and hair on her model head

.

For blood sake I need the decission color at Blake

the proof Dante joined to italian heaven his last lines

because the poet is a member of the hell of shape

and illustrations are spells made from darkness of vines

.

I forgot someone explaining to me Temptations of Tony

some elephant fly legged on an oil frame

painted by Dali and nobody explained why money

.

flies away and goes far to attack in blame

our secret thought of milk and honey

I feel like Dante, just the same.

...

6 commentaires:

Arthur-louis Cingualte a dit…

Manuel, quelle est le titre de cette toile ?

Superbes verts.

Arthur-Louis Cingualte a dit…

"quel est le titre"

Manuel Montero a dit…

Cest resté avec un titre qui était provisoire "la drague"

Arthur-Louis Cingualte a dit…

Ça éclaire l'œuvre d'une lumière encore plus pertinente je trouve cette drague qui voltige à chaque nouveaux visages.

J'en reviens au vert alors. Une couleur, que je trouve ici, admirablement troublante (comme un masque de Pan toujours et à chaque fois retiré) pour la figure de la séduction. Et celle-ci est-elle, ici, bienveillante ? La drague à t-elle des objectifs malfaisants ? est-ce la couleur de l'onde qu'elle trempe, de l'éther qu'elle trompe ?

Y a t'il comme l'ombre d'Europe, de Léda et des autres ici ? Ou alors est-ce un asticotage de nymphes ?

Excuses moi ce vacarme d'interrogations... Je réagis sans ambages : je suis sous le charme de ta drague.

Et puis peut-être je m'impose un prisme trop antique....?

Manuel Montero a dit…

Cher Arthur-Louis, tu me prends un peu à l'imprévu puisque j'ai mis le tableau pour illustrer le texte anglais (spanglish elisabethien). Il date de 2004, si ma mémoire ne trahit. D'ailleurs il est le champ de bataille d'une technique mixte que je n'ai plus répétée et que je ne saurais refaire. Il y a de l'huile (je pense que le vert est à l'huile de lin un peu mate ou au vernis hollandais) mais aussi de l'acrylique combiné de façon bizarre à de l'acrylique. Bref, je me faisais la main. Le pretexte iconographique, puisque je vois que ce cela qui te confond, est tiré de la légende dorée de Jacques de la Voragine et figure, moyennant une femme nue "de mon propre", la conversion de Saint Eustache, si chère aux peintres allemands de la Renaissance (oui, Dürer, Cranach et autres). C'était une tématique qui me hantait depuis mes années les plus solitaires, et j'avais un scénario de bande dessinée (surréaliste) sur Saint Eustache, qui est compris dans le recueil "Transvampirismo" encore sur la plateforme manuscrits, en tant que mini roman en espagnol. Je ne tenais beaucoup au tableau parce qu'il me semblait que tous ces désirs d'oeuvre s'étaient déposés un peu "à la diable" et je l'avais appelé "la drague" un peu par dépit et pour qu'Eve ne tombe dans la tentation de mettre en avant le caractère hagiographique de l'idée originale, qui me semblait mal traité par ma composition. La légende dorée à la main, deuxième volume, tu pourras comprendre pourquoi ces deux animaux, dont seul le cerf fait d'habitude apparition dans la peinture. Mon projet des années solitaires était aussi de peindre les lions qui aussi figurent dans l'histoire, mais je choisis de faire le récit d'une histoire de rats et de loups (tu verras dans "Transvampirismo").

Manuel Montero a dit…

Il y a aussi de l'encaustique onctueuse achetée en bouteille rue de Prague, non sans mystère et cérémonie, et que je pense que j'ai juste utilisée dans ce tableau et dans la Dulcinée de 2005 horizontale, pour faire le chat qui fume une pipe et que ça sèche vite.