mardi 26 octobre 2010

miettes de l'hostie


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Le poignard de la force, ça résonne dans tout mon panthéon. Sois morte et tu réussiras. Mais c'est un ange protecteur qui me poignarde. Je ne peux me représenter autrement le souffle de Dieu.

Celui qui craint la blessure de son ange...

Des miettes de l'hostie parvinrent à la bouche du maudit. Leur goût portait toutes les sauces de l'angélique et il n'eut à se repentir.

Le vrai tissu qui couvre la Terre se montra aux perdus pour les maintenir.

L'examen de ma mort me demande encore des années d'étude.

Une vie ratée puisque je Te connaissais pas, et Ta connaissance me fait mourir.

Moi j'affirme que c'est Marie qu'on goûte dans l'hostie, et que Marie est Sophie.

Ce cendrier est mon Eglise.

Le monde nous vend l'astuce plus chère que ce qu'elle lui coûte.

Moi, Longinus, avais une autre histoire avant ce coup de lance. J'étais une femme.

Moi, Longinus, j'ai usé la relique, j'ai joué pour elle, j'ai gardé le sang froid.

Moi, Longinus, j'ai quelques silences et j'agresse Dieu dans mes rêves.

On n'offre plus de cadeaux. Chacun prend et rembourse, puis attend que l'autre prenne et rembourse.

L'ange parle à l'homme courant, le génie à celui qui a le sang bleu.

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