lundi 5 octobre 2009

miettes à la diable (1)

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Au moment de boire son café du soir, s'éveilla chez elle la longue méditation de notre capacité à créer des sources de chaleur et à le transmettre au liquide dans la tasse qu'elle savoure ce soir.

Ces ingrats comme moi qui jouissent des progrès dans les gender studies et ne disent pas merci.

Ne rien changer au monde, voilà la devise qu'ils ont adopté pour nous cribler de lois.

Je me ferai chanter du Brassens par Sainte Marie quand je serais au Paradis. Dans sa voix toujours jeune j'apprendrai mieux les lettres.

Je suis capitaliste. Je capitalise mon échec.

Un homme avait un oeil myope et l'autre à l'envers. Le philosophe fut très tôt intéressé, mais l'opticien était mauvais philosophe.

Editer tout ce que j'ai à éditer, et pas mourir tout de suite.

Nous sommes tous des agneaux mystiques pour le loup de la ville, ce loup qui mange des livres et qui substitue le désir au plaisir. Surtout toi, la chair douce et le livre à la main. Avant le chasseur, le loup était le chasseur.

N'apprends pas des chansons, ou tu les chanteras au métro, la main tendue.

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