dimanche 13 mars 2011

miettes d'une espèce de madeleine



Proust avait raison d’écrire, les petit-bourgeois français ont tort de le lire. Point.

Non pas point : ils suivent leur nature petit-bourgeoise en lisant le susdit Proust.

Bref, déjà que ça commence à me fatiguer d’entendre dire chez le meilleur de la société que chacun est en train de relire le Capital, alors que mes soi-disant potes "se mettent à lire" Proust, les gars, je vous vomis dessus, foutre de Dieu, où est-ce que je suis tombé ??? Je vais vous le faire avaler, volume après volume, sans sauce.

Qu’on lise Proust avec discrétion, messieurs les suraigus. La seule bonne chose de Proust, à ce que je connais, c’est Ornella Muti. POINT

En société, sachez-le, on ne dit pas "je lis Proust", mais on le cite en tête à tête.

Un mégot comme les autres, dis-je. Et puis un autre moi fume son... Et puis l’aristocratie de l’esprit est une affaire de marginaux, tu trouves pas ?

Ah, Donna Giovanna, la sorella de Don Giovanni !

No dear, I’ve choosen very soon not to read Proust, but to go further than middle French. I’m for fake readers of Proust, or for neo-proustian people, indeed.


un mégot

pour les aristos

du cerveau

mais pas n’importe lequel

un bagué :

cendres et or

(Marie-Agnès Michel)


S’ils parlent à la radio, ou dans le programme du Centre Pompidou, de quelque chose dont j’arrive à me dire "ça m’intéresse", je me préoccupe tout de suite de vérifier si quelque chose ne va pas chez moi.

(...)

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