qu’on passe notre temps à faire sauter le diable à la poêle
qu’il saute, qu’il saute
les humains n’ont pas besoin de lui
pour inventer l’enfer
(Marie-Agnès Michel)
qu’il saute, qu’il saute
les humains n’ont pas besoin de lui
pour inventer l’enfer
(Marie-Agnès Michel)
je m’accroche à ces quatre vers
tellement le mal est la source de toutes
les théories, les rhétoriques, les répliques
que je chante à voix basse
en train de frire l’oeuf noir
messianique de la chauve-souris
mais
s’y a
nique
as-tu vu passer le saint esprit ?
de jeunes d’à peine vingt ans emprisonnés à vie
par inconscience et désespoir
la Grèce de justice et vase
(inconscience et jeunesse dans l’ambiance)
écrit des lettres de lutte, des ourses
(philosophie,
la morte sourit)
dans le journal nocturne
les faibles étoiles soient nos reliques
elles sont en prison, pendues
la neige de leur éclat font
le mal son voile suspend
nous les perdons de vue, Bucéphale râle sur elles
dans le ciel du grabat de la profonde pension
les étoiles
se nourrissent des selles cosmiques de l’anus du juge
Satan croustillant, Hercule à la poêle dégèle l’urne
les quelques cendres qui sont dues
message pigeon déluge
***
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