dimanche 27 septembre 2009

chansonnette VI

Des messagers chevauchent les nuages qui portent un soupir
J'aimerais connaître l'horizon de ton rêve et te suivre jusqu'à la fin


Des souhaits qui mènent à ma porte, tu es la beauté du rosier et l'autre rosier
C'est pour te dire qu'il faut regarder loin
sans mesure au fond de l'univers et de l'éveil
la toile qui pleure quand elle se partage comme un supplicié
le ciel respire ses jours et ses nuits
et des messagers chevauchent les nuages qui portent deux soupirs

Surprenant horizon qui se transmute en serpent lointain
la force de tes mains de femme fatale déchire la toile en trois soupirs
et tout est dit sur le serpent et sur les transmutations possibles
sous un ciel incroyable avec la figure d'un cheval ailé
ou d'un centaure

Ce centaure c'est moi, m'exprimant au monde carré d'un soupir à chaque coin
et revenant du monde sur un nuage
avec un quintuple soupir pour message.

1 commentaire:

Cécile Thérèse Delalandre a dit…

Magnifiques vos chansons pas si nettes, Manuel! vous avez de la chance d'avoir des nuits si généreuses...de celles qui vous transforment en centaure ... et vous font souffler des messages dans "un quintuple soupir" qu'aurait le souffle de la balaguère.. *_*