samedi 5 septembre 2009

miettes à Eve (3)

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L'écriture de billets. Barcelone. La place qui meurt au crépuscule comme la mort d'une feuille géante de thé. Emergence de l'arrosoir spermatique.

On représente volontiers la psychose par l'image du trou, de la cassure dans une poterie. On aurait du mal a l'exprimer par le chant. Au plan du son, elle reste tabou.

Que dire le jour où l'on verra la folie en source de lumière.

Remords d'artiste. Ceux du musicien préférables à ceux du peintre. Il y a pas de remords d'artiste.

Dans quelle langue demandait secours le sage tombé dans le puit ?

La migration nous rends problématiques comme le fait l'analyse.

Il est plus facile de s'approprier d'une image que d'une musique, mais ça commence...

Puissance du charme par la voix, relative, l'échelle est parcourue dans tous les sens. Voix d'automne, voix d'hiver et de printemps. Nageant à la rivière, à l'océan. Charrue.

On regrette de se faire aimer si vite, ces derniers temps...

Beauté plotinienne des soldats, concupiscente sans le savoir, difficile à rendre pour le renonçant, facile pour l'adolescent.

Je discrédite mes opinions, je suis délivré de toute erreur par l'erreur de ma vision.

Le lait des femmes poindra sur le tabou de la virginité. Mais il faut abolir l'ancienne indiscrétion.

L'imagination ne fait pas l'artiste.

Blessure à la cheville d'une déesse. Folie temporaire du bonheur, pathétisme du plaisir pour l'envieux involontaire qui veut se cacher. Il peut mordre la statue, attention à lui.

Pour Henri Michaux, des cigarettes.

La richesse évalue les petit sous.

Pour Saturne, le sexe est depuis longtemps ailleurs.

Le clochard exquis est interdit.

Le dentiste mal élevé tire la langue.

Le musée est fait de folie. La jouissance estropiée est la plus belle, rien n'arrête la locomotive.

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