dimanche 13 septembre 2009

plus de miettes

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La matière est transparente, les rayons nominaux la traversent. Mais elle est encore plus transparente grâce à l'intervention de l'homme.

Tout homme peut faire son expérience cavernaire.

Ah, quelle leçon que celle de la matière opaque...

Tout au long de la party, les femmes, sous la direction de l'arbitre de l'élégance, se dénudaient à tour de rôle.

Je suis un freak, je suis une misère arty, je n'ai pas d'amis qui viennent faire la fête. Des jeunes viennent et m'écoutent un peu, comme un santon à qui les paysans rendent visite.

Comme un santon, je bénis les paysans qui vont se marier, ou qui partent vivre en ville.

Je suis bon pour l'heure du café, à Paris ce serait un spectacle de passer une nuit chez moi.

Mes voisins sont mes gardes du corps... et je suis Caligula.

Quand le locataire surveille la portière, les temps sont révolus. Une portière qui se fait désirer peut changer l'Histoire. La déesse de l'Inde est, elle-même, fréquemment représentée au seuil d'une porte, donc en portière.

Les pseudos feront objet d'héritage. Ils seront immortels. Comme la couronne d'or d'un règne, mais démocratisés. L'avatar sera une expression de la divinité incarnée à la portée de la classe moyenne.

L'apprentissage de la cafetière est solitaire, même pour un serveur.

La solitude est une illusion.

Si une musique ravissante chez le voisin s'arrêtait soudainement, ne sifflerait-on un peu ?

Mon premier tableau à l'huile, au lycée, fut une scène de bacchanale. Une femme hystérique, toute mince, et une ogresse semblable à Marguerite Duras, peintes dans des tons rougeâtres. Elles buvaient au premier plan et je dus refaire l'arrière-fond, parce que mes professeurs ne voulaient pas de corps nus dansant.

La contemplation de l'ogresse a été inaugurale de mes élans démocrates.



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