samedi 27 novembre 2010
miettes entre mangeurs de pain
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Régression orale la nuit de sa mort, chez Don Giovanni. La nourriture change l'amour en mélancolie. Les mots aussi.
Un poète plus jeune et un poète plus vieux font collision dans mon coeur pluvieux.
Manger des lettres, quand le mari veut me régler les comptes.
Regardez comment je me suis habillé. Et vous, regardez mes talons aiguilles noirs. Regardez mon cadeau. Ne regardez pas.
Puerta de Elvira à Grenade, à Seville Doña Elvira. Don Luis je prends pour témoin. Vive les femmes, vive le chanvre qui rallume la rime.
La femme s'accoude à la porte, geste léger, une statue ancienne monte à la surface de la nuit. Vénus de Milo à l'équinoxe de Printemps, Il Commendatore à l'équinoxe d'Automne. Mais quel délice de s'embrasser en Hiver. Les baisers de ta femme seront les braises de survie pour ne pas périr comme Don Giovanni et les flammes où sera puni ton coeur. Auras-tu ses baisers cette année ?
Je pleure ma terre de la main des cosmopolites. L'essence de l'Andalousie est nomade. Un trésor est caché en chemin, trois soeurs, trois perles.
Des lueurs de gitan que je ne veux pas étouffer pour dormir.
Je serai vieux et j'appellerai ma mère dans le noir.
Blondinette ou Biondetta, chez les brunes il y a moins de métamorphoses.
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