jeudi 26 février 2009
Parvati, pastel on canvas
Larmes pour la mort d'Echo
Echo, l'écho de l'Enfer te crie
à la sorcière
que de la glace de ta mie
et de ta mort tu as fait le Miroir pour l'homme
inventrice du Miroir
seul Narcisse t'adore, trompé
dans la folie qui excelle ? l'avare amant de soi
ou le paroxysme des miroirs ? Dans la boue
l'image de mon corps
déchire sa chemise et tombe
sur la matière
pure et propre de la terre
voulant n'être plus mémoire de ma vie
Verse, douce Echo, de l'eau noire
sur moi
les débris du Miroir sont les atomes qui me composent,
je ne suis que la soif, le prétexte
pour le regard, le peintre
est Narcisse de retour de la mort
un ensemble de perles sur tes paupières
un oiseau
douce Echo
la mie de ton corps de mercure
dont si peu de soucis se fait l'Enfer
Comme dans un mélodrame les idées et les postiches
me torturent
je ne suis pas Narcisse que tu aimes
et j'ai besoin d'aide
puisque Narcisse est mon nom
Je serai bref devant ta tombe
une chansonnette à la tête
Es-tu, sorcière, le démon de la Musique
la liberté des esclaves
cette folle sagesse
dans l'image double de ton sein
en es-tu sûre
la Musique encore dure ?
Des mains menteuses
des tulipes
mon corps semblera mourir entre tes jambes
devenu fleur pour toi
chanson innocente qui nous apprend l'angoisse
blessures
dans les couleurs sans mixture d'une voix d'enfant
qui n'est pas né pour souffrir autant
Echo, morte tu te caches
à toi, à ta mémoire
et je suis toi avant que tu n'existes
il convient à l'attention du poète
plier
adresser toujours de dernières paroles
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
Manuel bonita elegia sobre un tema ya fecundo de por si (Guillen,Calderon, Lorca, Gongora...y muchos otros)
Enregistrer un commentaire