lundi 9 mars 2009

miettes de la nuit internationale de la femme

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Moi aussi je fais une peinture de poète, impatiente quant à la technique, adolescente.

Je suis authentique. Je ne suis pas à la recherche d'idées, mon essence est l'idée.

Tout mon respect pour l'excitation féminine.

Voici ce qui illustre la division du sujet : il est adoré comme un dieu en tant qu'il est consommateur; puis il est dépossédé comme un SDF en tant qu'on lui demande ses devoirs par la violence du travail, ou celle, plus redoutable, de rendre compte à ses bien-faiteurs.

Il est si rare que je me situe dans des situations réelles...

La réalité est une loi qui nous punit toujours.

Qu'est-ce que je suis ? Un fou qui appelle d'autres fous à la sagesse.

Les artifices de l'émotion, pris d'abord comme des façades creuses par l'apprenti qui progresse, s'avèrent être la totalité de l'existence à la fin.

Mieux vaut s'abstenir d'exister, dit le petit poisson. J'arrange ça, répond le gros poisson.

C'est parce que je rejetais la superficialité de la morale de ma religion que je suis devenu moi-même superficiel.

La radio peut nous faire ressentir la pièce musicale comme une oeuvre de la pensée, ou de l'ignorance, tandis que quand nous réalisons l'acte de la consommation nous sommes pensés par l'oeuvre, et n'avons pas le ressenti de ses qualités de pensée. En fait le savoir-vivre consisterait à écouter d'abord, et finir par acheter, tandis que celui qui achèterait à l'aveuglette serait tenu pour un fou, sublime révolte.

Je suis con et je rends connes les femmes.

Il faut sembler creux au toucher du vampire.

C'est frappant que le vrai musicien ait une connaissance d'artisan. La seule représentation exacte du flamenco est la poterie ancienne de Nijar, art du plomb.

La composante saturnienne doit être subtile chez l'artiste. Manquant ça, l'artiste deviens un génie, ce qui n'est pas souhaitable.

Un artiste est dans la soumission mais il se doit de l'oublier vite.

Puisque tu es un génie, accorde-moi trois désirs.

Accorde-moi la Lune, source de mes influences.

J'ai trois choses à te dire, mais je m'arrête toujours à la première.

Le pestiféré danse parce qu'il va mourir.

Tout emploi du Temps est un travail.

Un verre d'eau est un médicament pour la soif.

Le refus de l'esclavage a pris quelque temps au prude Diogène, et il en est venu pour des raisons pratiques.

Femme est plus intelligente que con-d'homme, je me déguise en femme pour être un homme tout-juste.

Que tu parles et tu danses, tu peux pas empêcher Son oubli.

Il y a pas longtemps que l'aveugle porte des lunettes de soleil. Jadis on n'était pas rebutés de voir ses yeux perdus.

Le Matriarcat est un totalitarisme comme un autre, c'est à dire un manque de droit. Les bourreaux seront des femmes, dans le monde à venir.

La liberté nous met à nu.

On ne retourne jamais à ses châteaux en Espagne, quoique le cadavre, peut-être.

Je suis au même niveau que toi, commence à dire l'anti-Maître, c'est à dire le disciple.

La magie a été toujours à côté de la religion, pour lui souffler son avenir.

La radio met la partie de jouissance au travail de l'artisan, et d'ennui à celui de l'employé. Le génie est impuissant (pour la jouissance) et il ne l'écoute pas; mais l'art contemporain est heureusement du domaine de l'artisanat. Quand ce n'est pas de la bureaucratie, bien-sûr.

Don Quichotte se voyait riche, voyant Sancho un tout-pauvre dont chacun des gestes était un dicton.

Les grands espaces sont ridicules.

La radio donne l'illusion d'une musique sans espace, parce que c'est le grand espace.

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