mercredi 5 novembre 2008

avec Barberine chez Betty (bilingue)

1)

Existe un nivel que sobrepasa de muy alto al del escritor, y es el del modisto, por su levedad, porque está haciendo en todos sus matices la belleza. Huysmans había percibido el callejón sin salida de la literatura y había intentado escapar por todos los medios, el dandysmo, en A contrapelo, el satanismo en Allá lejos, y finalmente la trapa a la que le llevan sus novelas "terminales". Roland Barthes, haciendo crítica literaria, estudio de patrones, costuras y frufrús de la literatura y de la ideología, consigue acercarse a la idea de modisto (no olvidar su Sistema de la moda).

1)

Il existe un niveau qui surpasse de très haut celui de l'écrivain, et c'est celui du modiste, de par sa légèreté, parce qu'il est en train de faire la beauté dans toutes ses nuances. Huysmans avait perçu le cul-de-sac de la littérature et avait tenté d'en échapper par tous les moyens, le dandysme, dans A rebours, le satanisme dans Là-bas, et finalement la trappe où lui amènent ses romans "terminaux". Roland Barthes, en faisant la sémiotique littéraire, l'étude des patrons, coutures et froufrous de la littérature et de l'idéologie, réussit à s'approcher de l'idée de modiste (ne pas oublier son Système de la Mode).

2)

Nuestro cuerpo con sus metamorfosis va a terminar por llevarnos a la vejez y la muerte, luego en última instancia en él esta la escapatoria trágica a la literatura y su conclusión lógica. Para el lector español o fugaz hago notar que mis reflexiones comienzan a llegar después de conversar con el editor vanguardista más sólido del panorama francés, Léo Scheer, fumando a la puerta de chez Betty, en la fiesta de Barberine, una de sus autoras.

Me encuentro por ejemplo allí a una jovencísima novelista que tiene un blog que permite, a través de un tupido sistema de enlaces, ver parcialmente las películas y las canciones que cita en su novela. Se llama Angie David. ¿No es eso lo que hacía el Des Esseintes de Huysmans, con su clavecin de perfumes, o su sistema de sal y de arena en el cuarto de baño? Una novela tan tupida de referencias y citas, que precisa el satori instantáneo de la identificación, o bien el uso de la novela como un vademecum.


2)

Notre corps avec ses métamorphoses va finir par nous amener à la vieillesse et à la mort, aussitôt qu'en dernier ressort c'est en lui que s'ouvre l'échappatoire tragique à la littérature et sa conclusion logique. Pour le lecteur espagnol ou fugace je fais remarquer que mes réflexions commencent à affluer suite à la conversation avec l'éditeur avant-gardiste le plus solide du domaine français, Léo Scheer, en fumant à la sortie de chez Betty, dans la fête de Barberine, une de ses auteurs.

Je trouve là-bas, par exemple, une très jeune romancière qui a un blog qui permet, à travers un épais système de liens, de voir partiellement les films et les chansons qu'elle cite dans son roman. Elle s'appelle Angie David, ou Marilou. N'était-ce pas cela que faisait le Des Esseintes de Huysmans, avec son clavecin d'odeurs et parfums, ou son système de plage à la salle de bain ? Un roman si brodé de références et citations, qu'il précise du satori instantané de l'identification, ou bien l'usage du roman en tant qu'un vademecum.


3)

No se está más en el libro como objeto de consumo, sino en una literatura como bien de uso. ¿Qué dice Dahlia sobre sadomasoquismo ? Hace falta la memoria tactil del papel para resolver dudas, no nos lo quiten, el libro nos es útil, no es efímero como la memoria del ordenador.

La cercanía del día de los muertos, y el cementerio de Père Lachaise al lado podrían estar recordándonos la muerte simbólica del libro para su propia perpetuidad como complejo. Los periodos de la vida se medirán ahora en las modificaciones del blog. Rupturas, exclusiones, carnavales donde se encuentra el amor.


3)

L'on n'est plus dans le livre comme objet de consommation, sinon dans une littérature comme bien d'usage. Que dit Dahlia sur le sadomasochisme ? Il faut la mémoire tactile du papier pour résoudre des doutes, ne nous le prenez pas, le livre nous est utile, il n'est pas éphémère comme la mémoire de l'ordinateur.

La proximité du jour des morts, et le cimetière du Père Lachaise à côté pourraient être en train de nous rappeler la mort symbolique du livre pour sa propre perpétuité en tant que complexe. Les périodes de la vie se mesureront dorénavant dans les modifications du blog. Ruptures, exclusions, carnavals où l'on trouve l'amour.

4)

Chez Barberine, par exemple, le livre est sacrifié en substitution de sa vie privée. Une affaire qui n'a plus à voir avec l'idée que l'écrivain est un "personnage public". On n'est pas loin bientôt du livre en pièce unique. Mais qui pourrait arriver à circuler, tout en courant des risques. Par exemple une présence discrète, qui m'échappait, celle d'Alex, qui garde la tête froide dans la vapeur du bar. Elle a ramené dans une critique le livre de Barberine à sa qualité transitoire. Moi je dirais que, grâce à Dieu, ce transitoire est sacrificiel et expiatoire. Puis il y a deux types de sacrifice initial, celui de Abel et celui de Caïn. Que peut-on attendre de ce bouillon d'expérimentations qui est Paris aujourd'hui, toujours non-officiel ? Vu que Maffesoli a dit que Sarkozy est très à l'écoute des nouvelles tendances en émergence, ou un truc comme ça, on se demande s'ils vont pas pleuvoir sur nous, les honneurs. Une décoration genre Légion d'Honneur, ou Toison d'Or, je sais pas.


4)

Con Barberine, por ejemplo, el libro es sacrificado en sustitución de su vida privada. Un caso de figura que no tiene más nada que ver con la idea de que el escritor sea un "personaje público". No se está lejos pronto del libro en pieza única. Pero que podría llegar a circular, siempre corriendo ciertos riesgos. Por ejemplo una presencia discreta, que se me escapaba, la de Alex, que conservaba la cabeza fría en el vapor del bar. Ella ha llevado en una crítica el libro de Barberine a su calidad transitoria. Yo diría que, gracias a Dios, esa transitoriedad es sacrificial y expiatoria. Claro que hubo dos sacrificios al comienzo, el de Abel y el de Caín. ¿Qué se puede esperar de este caldo de cultivo que es París hoy, sin llegar a ser algo oficial? Visto que Maffesoli ha dicho que Sarkozy está muy a la escucha de las nuevas tendencias en emergencia, o algo por el estilo, uno se pregunta si nos van a llover encima los honores. Una condecoración estilo Legión de Honor, o el Toison d Or, no sé.

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