jeudi 9 octobre 2008

miettes XII (douces)

miettes XII (douces)

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Internet serait un jeu de hasard qui nous mangerait la force productive. Même si ça nous fait gagner, il faut le rejeter.

Riders on the storm : j'écris à ma cousine prof de fac. Amuse-toi et ne t'ennuie pas. Je voudrais être d'avant-garde et je danse, je découpe des photos et les colle les unes sur les autres.

Dessiner un pentacle, avoir en face une athlète nue, une ouvrière héroïque. Porter des chapeaux à queue de renard. Le peuple a besoin de fêtes, quoique dernièrement il n'y a rien eu à fêter. Les grisettes languissent.

Il y a pas de clivage entre les héroïnes de la classe ouvrière et le prophète déclassé. Le rock nous unira et fera de nous des dieux.

Les hésitations de la brosse, les petits dépassements. La bourse craque et tout était là.

Il y a un trop de bonheur à rater un tableau. Un trop de bonheur insupportable.

De longs trains parcourus dans la nuit, en fumant des joints avec des inconnues.

Le pentacle suspendu sur la Sainte endormie, ses rêves la font se contorsionner, on dirait une chrysalide en fin de métamorphose. Elle se réveille et consulte le miroir, le paradis est là.

Sainte Catherine d'Alexandrie apparut à l'astronome, qui quitta l'observatoire pour les routes et les cabarets.

Le monde le plus proche est la Lune. L'affection qu'on peut en avoir nous la rend proche.

L'acte des sens qui savourent le plaisir pour nous mortifier.

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