jeudi 15 mai 2008
Lettre aux jeunes gens de théâtre à Paris
Lettre aux jeunes gens de théâtre à Paris
C'est vrai que je suis peintre, mais écoutez-moi : il est péremptoire que je réalise dans les quelques années qui suivent l'oeuvre d'art totale. Je m'adresse à vous, acteurs, metteurs en scène, musiciens et danseurs, parce que depuis la fin des années 90 une vision d'art m'est apparue qui m'a fait prendre la plume pour coucher par écrit, dans quelques ouvrages, le squelette d'une oeuvre à venir.
Ce qui fait totale dans son noyau l'oeuvre que constituent mon roman Pleroma et mes trois poèmes dramatiques, c'est leur qualité de mystère en accord avec la transmission dans notre temps d'une Tradition Universelle.
Vous êtes des gens de théâtre mais je ne voudrais pas vous embarquer dans un seul bateau, vers un seul port, à travers juste un petit lac. Dans ma tête bouillonnent plusieurs issues formelles. Je pense aussi bien à la représentation théâtrale comme au film d'Art et Essai, je songe à faire devenir les vers un Opéra et je songe à l'exécution des pièces sur papier en photo-roman comme livre ou en collage photographique composé de textes et mises en scène blanc et noir en tant que tableau à exposer dans des galeries.
Sur le site de Léo Scheer avec le titre Le Larvado (ils ont fait une erreur de frappe) il y a une pâle ressemblance, déjà ancienne, de ce que pourrait être juste le début d'une traduction française d'un des ouvrages.
Je vous incite plutôt si vous comprenez l'espagnol à lire ou faire lire mes trois poèmes dramatiques, qui sont dans ce blog-ci, si vous le cherchez dans "littérature (espagnol)" : El Larvado, Neron y la catedra de Roma, et Teatro de odaliscas con tacones de aguja.
Pour l'autre ouvrage, Pleroma, je vous invite à me contacter d'une façon ou une autre, il faut qu'on prenne un café, car c'est un roman que je voudrais dans la mesure du possible, hors sa mise en scène toujours ouverte, réserver en tant que texte pour l'édition sur papier et illustrée. D'ailleurs il est peut-être le plus semblable à un scénario de bande dessinée, de pièce de théâtre (quoique longue) ou de cinéma.
Pour l'argent il n'y a pas de souci, puisqu'il n'y a en a pas. Je veux dire que ça viendra.
Roland Barthes dirait de mon écriture se voulant théâtrale (et traduisible en français) la même chose que de la volonté du marquis de Sade de faire du théâtre : on serait en train de demander l'Impossible, mais je pense que cette lourde demande est dans le tonnerre et l'air agité du Temps.
Manuel Montero, Paris, mai 08.
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