dimanche 4 septembre 2011
Les Lumières Noires de Freud et de Mozart
…
La musique et l'ivresse apaisent-elles les actions de la psychanalyse ?
Avez-vous pensé que la libre association tout au long d'une cure
s'appuie à peine sur une mesure qui dépend du rythme du Réel ?
La volonté de nuire est la seule hypothèse permise
derrière les écrans qui nous angoissent ou nous rassurent,
en nous mentant ou recevant nos folies et nos parties belles.
Le poison de l'art et son antidote, le jeu de hasard
est la loi d'un monde et la pensée sonde les fards
si peu que le rideau de la mort en soit nulle part.
En Chine ils auraient beau d'être freudiens ou d'être lacaniens,
la cuisine ontologique et subtile rallie le batracien
à la sauce fade ici comme au Lu Shan,
d'une écoute payante, d'une chaise qui branle et d'un clavecin
de littérature et de pluie qui se torture pour rien.
Le crapaud et la couleuvre sont mes amis de jeu,
je leur tiens quelque attache corporelle et le feu
d'un escarboucle d'oubli dans le rire du vécu.
Têtu je l'ai toujours été pour dormir et pour tout ce qu'on raconte.
Le fait qu'on me dépossède et le surdosage dans les prises de la honte,
fatuité suicidaire à feu doux et humour qui durcit l'antibiotique au bain marie
n'ont pas fait de poésie plus propre aux yeux du maître que l'idée même de la beauté et des bulles en frénésie.
Revenons à l'ivresse en tant que posture ou code d'une partition et d'une écriture
d'une perte qu'on partage dans l'allégresse et d'une musique végétale et pure.
Comme le lien de la rose à la culture est la chose
que la femme corrige ou que l'étoile pose.
Et tu veux des orchidées et des airs bourgeois ?
Sais tu qu'en dépit de la beauté sexuelle de la mémoire
et la pulsion d'étymologie elles ne sont que des ors… quoi ?
qui "daient", étant ceci le verbe "daire" du répertoire,
un impossible de la phrase attributive du patois,
qui dans le mécanisme s'applaudit d'une carrière future.
Ceci est la culture, invasion anonyme de l'intime et texture
qui demande l'effort de l'habitude. Le divan
est, si l'on résume, je présume, la fin. Mais le chien
au bord de la tombe respire et sent l'avis passager du bouquet;
ses narines perçoivent Dieu et leur flute écoute et se tait.
…
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