Voici un détail du portrait que vient de faire de moi l'artiste peintre Claudia Gochicoa.
Elle expose actuellement jusqu'à ce week-end au 42 rue Lamartine (métro Cadet) dans le IXe arrondissement. La galerie a été offerte par le P.C.F., dans une prise de parti courageuse, aux artistes underground et remuants comme Claudia, dont le travail de peintre va de pair avec une intéressante politisation via le Mexique, son pays d'origine.
Ses influences s'avèrent éclectiques, riches, à l'écoute de la haute culture comme du vécu. C'est souvent le cas chez les peintres et écrivains mexicains.
Des noms circulaient dans les deux sens, nous faisant écho, pendant la conversation, en dessinant : Klossowski, Bataille, les situationistes, Agustin Garcia Calvo, la poésie d'Isabel Escudero, Picasso, Diderot, Le Capital de Marx, les tarahumaras, le papier amatl des indiens otomi (dont la fabrication a été interdite par l'Inquisition, comme si d'autre drogue des sorciers en était, le papier des codex précolombiens, de tant de bibliothèques peut-être à jamais perdues)...
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