vendredi 27 août 2010

miettes de la pâte blanchissante

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(miettes de la pâte blanchissante)

Subir le mépris du juste m'ouvre les yeux.

Tu appelles ça ouvrir les yeux ? Même un enfant te dira que tu coupes du saucisson.

La racine a des voyelles dépeignées.

Un drôle qui me dit que je fais partie des justes, à la guerre.

La pensée ne peut être que juive, seule langue vivante. Le latin du XXIe siècle ne se réclame pas de la pensée. Et le grec même ne peut être pensée que dans la connaissance de l'hébreu, il suffit de le tester pour réaliser.

Le latin ne sert qu'à des condamnations.

La langue grecque est dispersion. Elle comme la main veineuse qu'on ressent sur le clavier du popcorn originel, par rapport au remake de crazy frog. Dispersion dans la pensée quand on l'entend.

L'important pour peindre et dessiner est de se dégourdir chaque fois qu'on s'y met, quand on est artiste. L'artisan est dégourdi sans effort parce que son génie est sobre.

Je m'amuse quand un autre théorise sur l'ivresse.

Le tabou reste le fétiche que l'ivrogne manipule sous la table. L'idiot sincère ne doit pas boire, il est de ceux qui dansent sur les tables. En Andalousie la sincérité est un art. Les idiots font des blagues molles mais ont le sens du rythme, là-bas.

Le curé conseille des vitamines à l'anarchiste, en Espagne, avec une seringue. Tout le monde a ses faiblesses.

La racine est le vrai golem, pour la diète.

Le philologue ivre est un réparateur de vieilles blagues.

Je faisais des devinettes avec de titres des films qu'on m'interdisait d'aller voir. Eux mêmes les trouvaient drôles.

Il est enfantin à lire, parce qu'il est enfantin de lire, disait le roi de Tristan. Einfühlung, disait le nain. Délaver le lire, les yeux dans la larme, délire et alarme de l'enfant, logique du cauchemar.

La Lune est passée, avec ses vieux douleurs d'argent. L'or du jour comme une pouce à ne pas regarder, plombante. L'avenir est mon destin, quand je suis jeune, le destin, quand je suis mourant, est mon avenir.

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