mardi 22 décembre 2020

Francis Cousin : Dialectique historique, naturalité, être générique et a...


même si c'est hautement raffiné et intéressant, même producteur de sens, guide pour aimer, comme vous voulez, je vais pas gâcher cela... mais, n'est-ce pas une démarche essentialiste erratique d'associer à l'étymologie une puissance persuasive, donc d'en faire d'elle une ultra-rhétorique ? Je suis encore en train de vous écouter, je pense que cela vaut la peine... mais j'arrive pas à sentir que l'on puisse faire un tel crédit au rhétorisme (répetition de "c'est... c'est... c'est"

tout en me sentant naturellement révolutionnaire, au nom de quoi je devrais croire, en faire un Credo, que la philosophie présocratique serait le plan d'un amour révolutionnaire ? n'est-ce simplement que là où la pensée dépose une expression il y a trace d'amour ?

certes, si je me mettais à dire : pourquoi vous n'établissez (comme en littérature comparée, ou autre projet universaliste, voire internationnaliste prolétaire) le raccord avec une autre étymologie : nahuatl, copte, etc. c'est clair que je serais partiellement hors sujet, de demander cela à celui qui s'exprime en hélleniste, oui, mais alors, peut-on parler depuis le seul hellenisme d'un projet "d'amour révolutionnaire" à l'heure ou cette Antiquité est de facto garante du principe colonial ?

c'est, c'est, c'est... opérer une "machination", construire une machine du Grand Inconscient de la Langue en le décrivant
ntilles entretemps (minuit)... mais de vous entendre pousse à écrire. Orgasmos, ce qui revient en surface de surplus, comme le "far" (réduplication "far-far" : porphyre, pourpre ) la fleur, l'excellent, la condition de semence

j'aimerais remettre ce professeur au passage (Tragédie et poésie grecques) de Georges Devereux où l'ethnopsychiatre et psychanalyste démontre le caractère manïaque, délirant, du dialogue platonicien, ce qui serait en voilà l'approche la plus matérialiste, donc, conséquente à la détermination du révolutionnaire

je trouve produit d'un mirage narcissique regrettable de ne voir d'autre "culture d'anti-thèse", que l'européenne... les mayas n'en ont pas, comment ?

le schisme aztèque, alors ? la brisure profonde de l'oecumenisme de l'apparition de la langue continentale nahuatl, langue de synthèse, voire symptôme d'une anti-thèse aztèque au grand berceau toltèque ?

vous accordez une telle validité et plein du sens au langage... c'est une perversion de la pensée sauvage présocratique, indigne d'un professeur à qui l'on ne peut du tout pardonner d'ignorer l'anthropologie... on dirait que vous nous vendez, vous aussi, un vaccin (ou que vous prenez au sérieux de sermonner les jeunes mariés ? )

des grandes jambades universelles et universalistes... on se voit au Livre des Géants, des manichéens, enfin, oui, pourquoi pas, j'en suis moi-même d'accord, mais soyez conscient combien c'est enfantin

le passage où vous avez expédié comme un avorton le féticheur avec son fétiche, c'est nauséabond, indigne, je vais couper à une heure, moitié de votre sermon, et je vais mettre pouce bas, monsieur


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