dimanche 5 août 2018

La Carne, estera del meditante, Nochevieja





J’ai beaucoup aimé les nouvelles du début de riprip
qu’il
mettait sur Marilou, je crois. D’ailleurs riprip rip deux fois ça
veut dire
ça se mange pas, attention, c’est déjà en décomposition
avancée, ce
cadavre littéraire. Il n’y a qu’un clochard désespéré qu’y
mordrait. Bref,
l’idée d’auddie était d’ouvrir un fil pour des (petites ? l’on se
doit d’un
formatage ?) nouvelles. Autofiction à tout va ou bien conte
chevaleresque, nous verrons si ça tient.

Commentaires

1. la panthère rose (C.), le dimanche 13 juin 2010

Elle prenait des photos de l’atelier et du peintre dont elle était
modèle.
Le disciple également chinois (également Taiwan) du vieux
maître était
aussi sur une de ces photographies blanc et noir. Elle était très
attachée
psychologiquement à ce peintre chinois vivant au Mexique, elle
en a
été sa maîtresse pendant des années. Le disciple en a été un
court
passage et elle en a été aussi sa maîtresse. Elle se souvient de
lui
comme d’un jeune "assez sorcier". Pourquoi n’avait-elle décrit
son
maître, pour qui elle a eu un plus durable amour plutôt comme
le vrai
sorcier, étant peintre de la matière et de sa particulière
théosophie, avec
le besoin de la regarder nue, toujours, pour "s’inspirer", pour
"avoir la
force", lui qui connaissait déjà toutes les épaisses tricheries qui
nous
joue l’art. Je pense que le désir nous rends sorciers aux yeux
des autres.
Et ce jeune plus partant était plus près de l’inconscient de
l’adolescent,
donc, même si moins sciemment séducteur, plus enivrant à
boire.

2. riprip (A.R.C.), le lundi 14 juin 2010
(en attente des droits)

3. la panthère rose (C.), le lundi 14 juin 2010

LA VIE DE PORCELET (exercice)

Mais qu’est-ce qu’ils ont tous ces réalisateurs de cinéma, se
demandait
Porcelet, à consommer de la drogue comme si c’était de l’eau ?
Le
souvenir ébouriffé d’une amie lui venait, qui avait traversé
l’Atlantique
sans même des sandales, pieds nue dans la cabine de l’avion,
parce que
les paramilitaires avec des mitraillettes étaient entrés la
chercher dans
son restaurant. Elle avait perdu ses chaussures. Porcelet n’avait
pas
l’habitude de fumer en société. C’était quelque chose qui chez
lui se
passait toujours en pantoufles et en train de mettre en papier
sur un
cahier moleskine, assis dans un fauteuil, chancelant, ses états
d’âme.
Petit à petit, revenant à soi, il pouvait comprendre que le
metteur en
scène, et d’ailleurs l’actrice, avaient besoin de la même
inspiration que
lui mais dans de travaux en équipe, dans l’interaction avec
d’autres
membres de la même création. Le cinéma était l’image en
mouvement,
tournée de surplus comme on tourne à la main une clope. Il se
sentait
comme s’il avait été tourné en train de faire un strip-tease, et il
avait du
mal à faire tenir son image de soi dans l’ivresse partagée.

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