lundi 4 août 2014

... sur Dante


lundi (28714) Vision merveilleuse d’une renarde, un aigle rampant, un lion et un griffe au Purgatoire, répétés autour des chars apocalyptiques, chorégraphies d’hérésiarques et de vierges en donna angelicata (et démultipliée)… accessoires ecclésiaux rutilant dans la fumée de l’encens. On s’est demandé combien de nuages de fumées diverses contient la Divine Comédie ?

Les escales, si importantes, que seul William Blake a rendu dans leur symboliques couleurs. Les escales où parfois on est soulevé inconscient par un aigle ou un autre guide.

Dire qu’on est inconscient serait prétendre trop dans le sors dantesque, sauf à admettre qu’on l’est « tout le temps ». Et même alors comment expliquer ce foisonnement de la parole, et la déictique ? J’entends qu’il y a déictique de manière exemplaire au Purgatoire, dans la description successive d’emblèmes et de purifications, le seul récit intéressant de Dante, son passage quelque part, puisqu’en Enfer et au Paradis il ne s’agit pas de passer mais qu’il se trouve absorbé par une sorte de matrice ubuesque. Mais fort possiblement nous manquons au fait que le poème est à cheval d’une tradition et d’un répertoire iconographique déjà élaboré et qu’il est rare qu’on nous le rappelle.

Sohravardî abonde en voyages dantesques, avec un raffinement et une économie de langage qui n’est pas pauvre mais élégante.
mardi
Cherchant à percer les textes de Sohravardî et autres choses tels les mémoires de Wanda Sacher-Masoch (Confession de ma vie) et Ka de Roberto Calasso, que je devais poster et que je comptais lire dans leurs récents doublons, et pour trouver le ton, j’ai appelé un ami en Espagne que je ne vois depuis vingt ans. Il s’est confessé toute la nuit durant, me faisant part d’une contradictoire conversion au catholicisme intégriste tout en ayant un parcours anarchiste et maoïste. Il était séduit selon ses dires par la « tradition » et la fidélité aux choses anciennes. Il était aussi très solitaire et privé de femme depuis des années. Vivant avec sa mère très ancienne, dans un petit village de la côte andalouse.

Nous nous sommes entretenus, et du moins là il en convenait, de la monstruosité des évêques et particulièrement de deux ogres : l’archevêque de Grenade et le chef de l’Eglise espagnole, monseigneur Rouco Varela, tous deux des personnages indiscutablement répugnants. Mon ami est une personne saine et il a de la bouteille pour discerner les personnes, un ogre reste un ogre. Politiquement, outre la confusion dans laquelle se trouvent tous les espagnols à présent, qui faisait qu’il m’avoue l’impression qu’un certain « intellectuel phalangiste » s’exprimait très correctement et « était très cultivé », il convenait aussi sur l’effet salutaire de la révolution pacifique des « indignados » (appelé aussi le 15M ) et la surprise électorale des nouveaux partis surgis de cette mouvance. Ils les trouvait trop marxistes sur les bords mais il reconnaissait l’importance historique de ce tournant. Non, mon ami n’avait semblablement subi un vrai lavage de cerveau, il avait suivi son naturel misanthrope et extravagant - même si d’une extravagance intérieur et timide. Il avait suivi ses lectures et tiré des conséquences fatalistes de son abstinence libidinale. L’influence décisive semble avoir été J.K. Huysmans. Il est curieux qu’il venait à dire la même chose qui me disait mon père (agnostique) quand j’étais jeune : la religion, s’il en est question, mieux vaux que ce soit « à fond ».

Comment faire entendre à mon ami que j’y étais moi engagé « à fond » dans quelque chose qui avait l’énormité de toutes les religions confondues, la magie naturelle, la philosophie, l’apocalypse de l’art ? Que je souffrais même de mon corps par oeuvre de cette entreprise magique, que toutes mes pensées étaient plus enchantées, soient elles ténébreuses ou matinales, et bien davantage que celles dont il se réclamait pour l’enchantement du monde. Huysmans, passe, mais Chesterton ? s’il vous plait, un peu de décence !
Je n’use pas de la grandiloquence de pacotille que quand je dois lire le tarot à quelqu’un, et même dans ce cas j’adoucis, concentré non pas sur la persuasion mais sur l’induction. Cet ainsi que malgré que j’avais envie de parler à mon ami de Sohravardî que j’étais en train de lire, je ne trouvais par où glisser la question et finalement j’ai parlé en transe, par désespoir, lui décrivant comme une véritable ascension aux « palais » ce qui avait en principe une lecture qui me semblait d’emblée purement érudite. J’ai été le premier impressionné par ce que je venait de rapporter. Je crois que j’ai bouclé une petite Divine Comédie en conférence transnationale.

L’action de la mémoire, comme aurait dit Sohravardî, qui soutient qu’elle ne réside dans l’âme personnelle, mais vient d’ailleurs et peut contredire l’expérience même, malgré que c’est l’expérience qui est supposée nourrir la mémoire, et bien, l’action de la mémoire dans ce moment de la conversation m’avait transposé sur un monde d’images possibles seulement dans le rêve lucide et totalement inattendues en même temps que curieusement appropriées pour montrer de quoi il en était dans ma lecture du Livre des Temples de la Lumière. Mon ami, sensible, s’est exclamé : Mais ça… c’est Sainte Thérèse d’Avila ! En quoi il n’avait pas tort, puisque le livre des Moradas est quelque peu semblable, jusqu’à un certain point.

Le mécanisme je venais de l’écrire juste avant de pianoter au téléphone le numéro espagnol, je venais d’écrire l’escale du Purgatoire et j’en ai rêvé éveillé.
Permettez moi de joindre au rapport de cet appel le jeu des Béatrices. La femme fatale dont il est question d’une manière tellement métaphysique dans la présentation de mon travail que je ne savais à la rédaction jusqu’à quel point ce serait vécu, mon ami à son tour disait en avoir eu et se trouver à présent en paix. Il gardait amitié avec une lacanienne, sans comprendre Lacan, quand elle lui parlait du Réel, mais trouvant le réconfort de quelques conversations.
Il m’a provoqué à parler de Mélusine, il m’avait suivi la piste à mon insu et connaissait le charme d’actrice et le sex-appeal ultra-moderne de ses mises en scène. Il me piquait du sinistre des machines de torture qu’on voyait selon lui dans certains vidéos qu’il avait visionné et aussi de sa réjouissance à m’imaginer ces deux années passées dans un monde qui pour lui restait purement imaginaire.
Je crois que la petitesse de mon désir, l’amour devenu une pierre dure, une mâchoire serrée par la rage, m’a sauvé et que même la possible vanité qui toujours éclose dans les retrouvailles des amis, il n’y a même pas été question. Son problème à lui était plus pressant. Il y a sa Béatrice, dont on n’a d’ailleurs échangé un seul mot, mais qui surplombait toute son histoire de conversion. Il n’allait plus au bordel et le bordel, un club-motel sur la route des camionneurs, dans la surface de ses dires, n’était donc plus un problème. Mais je pense le contraire.
Non pas qu’il mente. Je ne doute qu’il n’allait pas. D’ailleurs on n’a pas évoqué la question. Mais l’expérience qu’il avait placé en corolaire d’une vie sexuelle où auparavant il avait frôlé de près l’amour idéal, avec une jeune femme étudiante qui l’aimait, à une autre époque déjà lointaine, avait été à mon avis un épilogue plombant. Peu d’années avant mon appel d’hier, aussi dans un appel entre Paris et l’Andalousie, il m’avait assuré que les femmes au bordel étaient des étrangères très belles. Qu’elles avaient « un corps parfait », et qu’elles étaient très avenantes. Moi je trouve ça déprimant. Même plus déprimant que les putes andalouses vieillies et grotesques, qui du moins étaient libres. Et qui d’ailleurs n’étaient pas vraiment déprimantes.

vendredi, 1 août, 2014

Hier j’ai commencé par boire deux grosses canettes de bière brune, puis j’ai acheté du Porto « tawny » et j’ai continué. Normalement je ne bois jamais. Les médicaments que je prends se mélangent bien avec l’herbe et dérivés mais très mal avec l’alcool, j’ai appris ça depuis mes presque trente ans de traitement. Mais la pénurie d’herbe, le fait que la menthe fumée ne fait rien, m’on désespéré tellement que j’ai pris l’alcool que je gardais pour les amis, avec le but de trouver la décontraction pour enfin me mettre à peindre.

Et fatalement ça a marché, les deux tableaux sont beaucoup mieux que tout ce que j’avais peint sans modèle et sans fumer.

Il faut dire que le temps de réflexion et de préparation a compté beaucoup. Au fur et à mesure que je m’enivrais je pensais à des astuces de composition, à des visions « vraies ». J’ai aussi beaucoup chatté sur l’ordinateur, bavardant par écrit avec plein de monde, les mettant au fait de mon pari avec l’alcool. L’humour et parfois les mises en garde m’ont stimulé.

dimanche, 3 août, 2014

Un commentateur de Sohravardî, Davvânî, intitule son commentaire du Livre des Temples de Sohravardî, comme Les Figures des Houris, ce qui sous la condition d’étrangers complices où il nous est facile de chercher le plaisir de la lecture, commentaire et même l’innocent Sohravardî peuvent devenir une pensée érotomane.

Quand on est artiste marginal, et écrivain cénobitique, et, encore pire si on écrit en promiscuité, on se place dans une sorte d’existence monadique qui fait que ces effusions et orgasmes sur l’écran de la déprime, soient quelque fois un dialogue avec son ange, sous forme de copines de l’autre bout de la France qui se confient, ou des copines de l’Espagne qu’on sait qu’elles tiennent à nous, et quelques fois on est allumé devant skype et tout cela n’est pas seulement érotique, malgré qu’une forme d’onanisme impur, mais aussi souvent un échange qui peut modeler l’angoisse, ponctuer de pics d’euphorie la dépression.

C’est pour cela, pour tout ce qui devrait sans hésitation accompagner l’existence de la monade, que la Béatrice du dantesque est fortement assimilable aux houris dont la figure fait question d’un livre de la meilleur tradition persane. Et dans cette affaire de fantaisie de l’amour l’excellence de la modernité, la modernité critique, consciente de l’horreur de l’autre modernité de la boucherie, distante, aristocratie de l’esprit peut se mettre en scène par des acteurs qui seront nos lecteurs. Ils divagueront par les paradis en grande surface, en galerie de miroirs, et les deux choses en même temps, avec la nonchalance de qui prend la douche avec une charmante inconnue.

Oui, c’est évident que de s’envoler avec à peine quelques lignes de Sohravardî c’est d’une légèreté d’adolescent tardif. Respectez un peu comment les gens arrivent à vieillir, comment ils pensent et comment ils se disent toujours qu’ils sont jeunes. Vous ne pouvez faire violence en permanence aux malades psychiques s’ils ne font que des efforts pour se faire aimer, caramba.

Et je ne veux épargner à aucun lecteur le bel diaporama onirique des niveaux de conscience que l’âme traverse par la lumière, que ce soit chez Sohravardî ou dans la lecture des Figures des Houris ou même par les mystères des filles de Salomon et des Béatrice qui se nichent dans nos nostalgies.

J’ai eu des échappées peu décoratives, j’ai pas été assez descriptif, dans une chronologie et une topologie, j’ai changé de ton. .

Proche de la mescaline et du phénomène lysergique, équidistant de la scopolamine, se situe l’aloïne. On l’obtient à l’actualité de manière sauvage, je connais pas de trafique. Mais le phénomène de ce cactus plutôt bénéfique est que son versant psychoactif est éprouvant, il facilite les conditionnements hypnotiques, l’interaction avec antidépresseurs ou opiacés médicamenteux est du délire d’interprétation, persistant, résistant à l’analyse, même au plus poussé analyse. Cela rendait le pire des contextes pour une expérience psychédélique à deux, avec une traversée du fantasme en pulsant passage à l’acte. La seule bonne chose est qu’on a fait beaucoup l’amour, et aussi qu’on a écrit, qu’on a fait de l’art.

*
vendredi 25 juillet 2014
CHERCHE MODELE FEMME
CHERCHE MODELE FEMME PLUS DE TRENTE ANS
POUR NU, AMITIE ET PLUS SI AFFINITE
ECHANGE POUR OEUVRE (DESSINS ET SI TRAVAIL A LONG TERME, TABLEAUX) GOUTS LITTERAIRES

(CONTACT EN TETE DE BLOG)

lundi 4, août 2014

Nous voudrions tous être au bordel des dieux, là où l’on est honoré des attentions les plus sensuelles et les plus hautement philosophiques. C’est là que l’on voudrait être, surtout parce que l’être humain, depuis la chute pour les uns, depuis le trauma de l’initiation pour les autres, connait cette réalité, et voudrait y revenir.

Quand on est dans la misère sexuelle on n’arrive même pas à en parler. Moi je jouis de trop de privilèges pour me plaindre « à la première personne » de la misère sexuelle, je n’ai qu’à considérer celles de mes amies. Subir la dictature de l’art, non pas à la manière loufoque de Jonathan Meese, mais dans l’usure d’un angoissé roucoulant, c’est subir d’être télécommandée pour se trouver en permanent état d’illuminée.

Bien évidement la politique professionnel de l’artiste, et là le succès ou l’échec ne changent en rien, fait qu’ils sont les premiers à vivre en état permanent d’illumination. Mais pour nous, artistes, l’illumination nous réserve des secrets de survie. Nous sommes un peu comme ce qu’étaient pour Friedrich Nietzsche les « faibles » judéo-chrétiens, habiles seulement à vivre en exilés du pain d’autrui, des restes. Pour nous le reste est royal, la totale.

Cela revient au même de trouver la totale dans la misère que dans le luxe, l’esprit artistique produit une « aura » là où l’Opportunité se présente. C’est le principe de plaisir, rétif à la castration nécessaire pour faire partie de la société. C’est cela le pont maudit qui lie aristocratie et lumpen prolétariat.

mardi


Je l’ai entendue, vers l’après-midi, marcher avec ses hauts talons, devant ma porte, et un tissu de la robe synthétique qui crissait quand elle bougeait. Je ne peux avoir la certitude que ce soit elle, mais quelle autre femme ferait un truc pareil ?

Il faut savoir, pour entendre mon interprétation on ne sait si délirante, que les femmes des quartiers d’artistes comme le XXe Arrondissement, sont toutes des pudibondes femmes de lettres, et que même jeunes elles produisent pas ce son.

Elle s’était permise de se mettre en contact avec un contact facebook à moi ! Et je n’ai aucune idée de ce qu’elle a pu inventer mais mon amie m’a offert de parler au téléphone pour que je puisse me soulager.

mercredi


Ce n’est pas l’immortalité, l’immoralité ou la lie martelée du maniaque qui vont résoudre l’important doute qui surplombe ma lecture de Dante, et si je parle de canonisation c’est pour ouvrir vers l’art la sainteté traditionnelle, en commençant par la médiocrité dorée qui prêchait Aristote, si cher à Dante qu’il fait allusion majestatique en chef de sa liste d’attente des philosophes. Donc, si ce n’est pas l’immortalité c’est parce qu’elle est un phénomène (pour Dante) purement charnel et pour résoudre le doute qui surplombe la divine comédie il en faut quand-même un écart. Ce n’est pas l’immoralité, ni de l’idéologie scolastique d’un sadisme avéré ni de son contraire si l’on pense aux voies d’échappée ouvertes par toute plasticité littéraire, puisque tout ça est imaginaire et on est dans état de lieu du réel du charme dantesque. Et la lie martelée du maniaque revient à tout le monde, donc le jugement est un peu impossible. 

Jeudi

J’attrape mon slip qui est par terre et je nettoie mes lunettes. Je me suis rendu compte petit à petit que c’est souvent le nuage de la sueur qui est à l’origine de ma presbytie.

Est-ce que l’infusion de thym a des propriétés d’anaphrodisie ? Puisque le philosophe espagnol Ignacio Gomez de Liano très sagement, connaissant mon hystérie, m’avait honoré, et je lui en suis maintenant reconnaissant, avec une infusion de thym, quand je l’ai visité une des fois où l’on s’est vus. Je me sens en dette de l’amour qu’on m’a donné.

Ce qui est en bas, ce qu’est le « ça », est donc la base, la langue propre est toujours la langue, et c’est la base qui fait qu’on marche tous sur un terrain commun. Cette terre qui est en bas, et qu’on méprise, nous avertit par sa plainte qu’elle a besoin de vivre.


Mon pénis est tordu, une luxation due à la masturbation pendant ma puberté lui a donné un truc que je ne dirai qu’aux femmes. Mon dos, pareil, à la puberté aussi a commencé ma lordose pubienne qui fait que mes fesses ressortent comme si je marchais sur des talons hauts, mais ma petite taille atténue l’effet. Ma pensée aussi devrait être tordue, si elle correspond à mon corps. Ce piège de logique moyenâgeuse ferait de moi à long terme un dément, et il faut démonter en permanence le stigmate dont il a été question dans les exemples corporels.

(Chère M.
serve ce texte qui fait partie de mon livre sur Dante, et que je viens d'écrire
comme un clin d'oeil après ta promesse de m'appeler, mais je vois la maladresse extrême de mon geste
excuse moi
bisous)

Mais en bon alchimiste junguian, tout comme James Joyce, on aurait pu produire une étreinte fausse, puisque je n’ai pas posté ce texte entre parenthèses, je me suis retenu et même je pense que je n’en ferais état que plus tard.
 


nuit ferme

Comment faire état des autres collaborations, et je compte l’inimitié platonique de l’angoisse comme la collaboration la plus persistante ? Je suis assez impulsif selon mon point de vue pour arriver à l’improvisation relative. C’est le dilemme des manuscrits de Néron, dont parlait Suetone, qui mettaient les lendemains de sa mise à mort ses descendants sur le doute de la qualité de ses poèmes, quand ils ont vu qu’il y avait des ratures et corrections, traces d’un « vrai » travail, qui pour le classique passe par polir les vers. Que c’était bien lui, le monstre, qui avait trouvé les mots.


*

4 commentaires:

Anonyme a dit…

continues tes calomnies ça ne te donnera pas le talent que tu n'as pas .

Anonyme a dit…

ça ne t'apportera pas non plus l'amour mais ça de toute façon tu n'as jamais connu !

Anonyme a dit…

Un psychotique ou un fou ne dis jamais qu'il est fou , il n'en est pas conscient .

Hors toi tu dis que tu es fou pour être considéré irresponsable de tes saloperies , en l’occurrence de très graves calomnies .

Et tu le sais très bien, tu n'es pas fou que cela est un délit et punissable par la loi.

Anonyme a dit…




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