vendredi 26 février 2010

poème 25210


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Je travaille des regrets la ligne sûre,

je cherche une image comme on cherche les lunes

d'un papillon dans un livre, d'une sauvage soumise,

la ligne sûre

du secret tissu de l'araignée de la mémoire.

Mon travail du regret est le règne sublime

d'un drakkar ou d'un pinceau qui parcourent les vagues

d'un air distrait et concentré,

mais il se passe dans l'après-coup.

Un cycle de conférences à la Fondation Ricard.

Une édition introuvable à l'Université de Grenade.

Une petite danseuse de flamenco.

Ta première bouffée d'air entre les jambes de ta mère.

Je cherche et je trouve l'androgyne, le Mercure.

L'image est une reine abandonnée aux chiens du bois.

La nuit est nocturne dans notre vol dans l'air.

Hélène, voit Paris languir de passion paresseuse.

La rose à la bouche comme un collage.

La fourrure d'un secret bourgeois.

Bye, bye, love. Une pisseuse.

L'image unique, monotone et intense.

Ton visage n'est pas un visage mais une porte.

Tes bras sont dionysiaques et circulaires,

ta main termine l'oeuvre des dieux

par ses doigts gracieux et par sa traditionnelle trahison,

douce comme le miel est l'effronterie de ton regard bleu turquoise.

Je te compte parmi les blondes, cheval symbolique de la pensée.

Tu es la fiancée du soleil disent-ils,

et j'ai la copie parfaite de tes lèvres

dans mon cou ce soir, amère euphorie qui dure à la Lune.

La fièvre de la Fée Morgane est une ligne sûre

qui m'a fait perdre la peur d'être torse-nu dans un catalogue,

qui m'a fait deviner pour les amis et endormir un enfant avec des contes.

Le regret ferme à la cendre la paupière des jours.

Tableau qui s'épuise et renaît.

vendredi 19 février 2010

Oliva y lino


sin palabras una música en mi mano que brinca y decae

cuando medito en la dharma de la pintura en la inspiración

puede ser que cierto sonido permitido te cantase la melodía budista

puede ser que fuese el Gallo el clic clac de un reloj

para llorar, el Perro y el Tigre, el Mono, el Búfalo,

los años vienen a tu puerta, desesperados, pidiendo permiso

adjetivos de todo empujando a la vez en tu semejanza con Buda

femenino y de vidrio arco iris en una romana pintura de cera

confundir el mármol de ambas naciones del rojo color y diferentes astucias de blanco

primer pintor que conocí, Felipe, aún trabajando en tintas de grabado y teselas

el clásico que va cubierto del polvo de olvidar

la enfermedad en lo oscuro de un mirar y de un brazo de tragedia

la dorada sosez de las obras maestras

la repetición de las rosas en una mejilla

sensible a ligeras disminuciones del espacio.

Buddhist

*

Lust of space was my father's house

on my guilty child-hood

Ants concentrated myself on a point

and females of Nature I squetched on secret papers

Devoted love of a mother enivrated and sharpened

my older and wiser almost distorted gesture on intelectual errors

so I proffessed atheism in my very child-like manner

and I suffered the torture of heresy on schoolish loneliness and pains


All was propper beauty and details taken from a museum

and some silent discussion with the wilderness of ground

counting counted and polished by some river stones

in two shady colours of snows and night set on a walk

to the microscopycal fountain of this southern garden

to count, cunctare, put together as did the master

with girls and I with mastered innocence

silent enlighted fanatism of love shoving me on seduction

and the dance of the male among paradise birds

I need my father again but I live so far and so different

I could nevermore perceive the same feelings

I would be lost in the illusion of space

where my mother likes to live

as her lifely wife

and my love.

*

Greetings old woman you're dead and I still remember

glasses of wine you put on my teenage table

to make me a man, mother of my father.

Drunkenness of memory spots you alive on time's noirceur,

I drink the first breaths of youth and I think of you

I have none other a prayer than your's

and this woman's whose words sounded you as music

the last time I introduced a woman to you where you were.

*

Sensible to slight diminutions of space

repetition of roses on a cheek

golden fadeur of masterpieces

illness in the dark of a glance and a shoulder of tragedy

classical one covered withe the dust of forgetting

first painter I met, Felipe, still working on engraving inks and tessels

to puzzle marble of both lands of red colour and different skills of white

femenine glass rainbow on a roman wax painting, everything's

adjectives coming together on your Buddha likeness

years come to your door, dispaired, asking for permission

to cry, the Dog and the Tiger, the Monkey, the Buffalo,

maybe it was the Cock that knocked the clock,

maybe some sound you allowed sang you the Buddhist melody

as I meditate on the dharma of painting got inspired

without words a melody at my hand's springs and decays

jeudi 11 février 2010

formica


A las muníficas hormigas enseña el fuego del estío los contornos de un único planeta.
Quizá la hormiga muerta, serena al fin, y transportada, se permite mirar en otros fuegos... su mirada es menos que ceniza, como menos que su estío conocido los planetas no nombrados y sin frutos son doctrina pasajera de la larva y el cadáver, blancos, invernales, subterráneos.
Hormigas del norte y hormigas del sur, por turno vienen al fuego doctrinario, el mundo o planeta se divide y un cinturón de eterna hormiga a sí mismo en el sueño de la larva extraña o el cadáver lo vincula, a sí mismo en el munífico planeta no nombrado.
Es útil el invierno, a los ojos de ceniza de la hormiga para olvidar los contornos de ese planeta ardiente y ser larva sin serlo, como no puede ser camino el cielo del pueblo, ni el cadáver moverse por sí mismo, sino dormir en la cueva sin conciencia del blanco blasón o de la negra armadura, sin otra conciencia que el murmullo de la especie en su otro teatro y quizás la ecuatorial crueldad del fuego eterno que aún en la noche hermana norte y sur en un contorno circular que sólo es vida, vida, imposible ceniza.
Así pues, es vida la conciencia del cadáver, y recuerdo del contorno de la larva la figura del planeta, transportado en su cintura por la oscura vida, sereno y como blanco pensamiento de otro mundo o de la muerte.

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My. Th.

La Revue Littéraire publie un texte d'extrême jeunesse, un texte "adolescent". Alors, que le coeur de la fraternité, notre riprip, vienne dire que le conte de Myriam Thibault est ennuyeux, ça m'incite à le relire et le lui faire relire. Parce que sa réaction manque à mon goût de raffinement et que je crois que la vraie fraternité est un indice de raffinement qui est dans le desiderata oubliés de la France, aussi en littérature. Et je ferai pire, parce que je compte être avocat du diable, comme on m'avait reproché de faire une fois, à nouveau "à la sauce Jean Clair", tout en sachant que la sauce ne fait pas le style, bien-sûr.

J'utilise cette sauce réputée réactionnaire à l'occasion de ce que je perçois comme un contre-temps essentiel dans ce début de carrière avoué de Myriam Thibault. On a voulu lui reprocher en somme sa fadeur, tandis que moi je trouve que sa publication ne manque pas du souffre et du scandale sourds que j'affectionne. Ce que j'ai lu est une déclaration d'amour très compromettante d'une mineur à un homme de son admiration, avec un post-it téléphonique et une photo. Seul je vois, me semble-t-il, la haute tension de sa pudeur, qui suggère un prompt accomplissement d'un amour et qui nous montre en creux une sexualité dont la loi interdit de prendre connaissance, celle des toutes jeunes filles. La simplicité et la primeur des artifices scolaires, dans la probabilité de que la fille qui a remis son téléphone à un monsieur dont elle nous raconte une imaginaire "normalité" soit vraiment l'écrivaine débutante Myriam Thibault, rendent le récit un méticuleux calcul d'érotisme.

Si le réel n'est qu'une possibilité c'est que nous nous trouvons devant une écriture en prises au fantasme. Mais l'écriture rend tangible cette image portant sa dose de réalité, drogue efficace et définitive. Sur le caractère de "souvenir" du récit je fantasme en tant que lecteur, et hautement. C'est le même intérêt que j'ai trouvé dans le premier roman de Dahlia, ou chez des bloggueuses plus mûres comme Marie Lebrun ou Cécile Delalandre, ou encore certains poèmes de Juliette Bagouet, pour citer juste des femmes que j'ai connu du moins autour d'un petit café Nespresso. Il y en a toujours des femmes qui aiment certains hommes, mais il y a peu de récits ou poèmes dans lesquels la femme, en pittrice, dresse un portrait d'un homme aimé comme ex-voto d'amour. La possibilité de ce que le passage sur la remise de ses donnés soit fictionnel ne doit pas nous décevoir entièrement et relève de la sublimation. Même l'amour ressenti peut être toute une fiction du début jusqu'à la fin, et là le calcul érotique rend encore plus compromise l'âme, puisque l'être aimé dévient l'Inconscient même. C'est un phénomène rare que le clivage féministe semblait avoir extirpé de la vie littéraire. Et le refoulement le fait revenir avec force, en symptôme du début de siècle.

mardi 2 février 2010

ciudad secreta




Las costumbres de la vieja aldea

donde pasé mi juventud, Granada,

me dan caza en la venación nocturna

de los desposorios entre Cleopatra y la víbora

de los cambios de lenguaje entre los dos mundos

del tono severo de los ángeles barbudos

que me esperan en el parisino purgatorio de no saber ser.


Las costumbres mejorables y fatídicas del reo

que se tragan las sombras de su propio interior

me dan caza en la venación nocturna.

...


Giramos solamente en torno a cuatro o cinco

usadas, confusas metáforas en el círculo

que describe la vejez y la infancia, el todo

de lo que habríamos podido aprender,

Barcelona nos mostró su mar y sus dientes.

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Con el movimiento circular de nuestra intestinal persistencia

somos doctores y autoridad de nuestra mala memoria.

Para una insignificancia nos hemos hecho poetas,

o sea, para rematar la palpitante palabra que nos inquieta,

para repetir el tiro primero de una pólvora antigua,

para la púrpura de nuestro hijo saliendo al mundo en lágrimas animales.

La ciudad secreta nos sugiere su modo

su suspiro de sapo es regreso y manera.
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Y yo, yo solo solamente presiento

el viento que arrastra en el cieno celeste las rubias metáforas

de una guerra entre los elementos que produce la grisalla

histórica en su simbólica batalla con un dios violento.

He visto fotografías de cientos de multitudes

y recuerdo uno a uno los gestos

y los insensatos poemas de Safo,

la maldición femenina me extravía,

la peste y la danza macabra son la gran imagen de estilo

y en el hilo de mi carrera se anuncia la esfera.

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Espera ahora, Caronte, espera

que termine de desbaratar y mi ruina

llegue a conocerse bajo el suelo

en el pueblo de amazónicas hormigas que rezan por mí,

las archidemonesas hirvientes y sedientas

con las que mi risa brillará sin vestigio

en el invisible prodigio de mi ausencia.

Espera que eche a los perros la tierra

natal que no me bendijo

y a mi hijo le deje la conciencia blanca y los nervios de hierro.

A tiempo estoy de quemar en un beso

a Cristo mismo y a sus dioses adjuntos :

los apóstoles son sólo puntos

de mi negro designio y mi histriónico destierro,

sus nombres son la cáscara de la nave de los locos,

y a justo título, Caronte, se los lleva la risa.

Por toda conciencia en la silla

me espera una camisa,

misa anochecida del fondo del invierno,

este mes de febrero en que ya nada espero.

Barcelona, llegada de Caronte con crin de serpientes.

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faerie queene pursuit



She came from far away

This night she was next to a rhum factory

a friend of her boy-friend was a musician

influenced by Russia

played his instrument as an inconscious

phalocrazycal nihilist superman

in the mood of another night

not the day of thick sun rays falling straight

he did not stand sad stories because he had visions

I mean the young painter

caressing her without permission

he was critizist with

some kind of artistic prophecy without alcohol nor sugar

he could drink in order to love better

this woman of his kind, this sweet puzzled being

so far away of reality

this night of sugar and being drunk

.

Telepathy was easy to get worked

but the surface of sardines

was salted and burnt

some sacrilege against chastity

kept away his usual not being able

licked words on her body out of foolish

blue sea of all colours of blue

even nocturnal and breathing full silence

.

Used, confused, polished metaphor

I inherited from songs and lessons

repeating cry of my spanish blood

and the way inconscious shakes hands

while fists scratch a disposition of letters

the concerto of some signs and whispers

why not to sing to tourists ?

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this is the ballad of simplified life

speaking French all alone about

smoke between table and table