Le singe et le merle se mirent à écrire
amusé des tournures difficiles de la main sur la feuille
le singe raconta ses origines, sa conversion à l'humain
alors le merle écrivit une lettre au singe
parce que dans la partition musicale
il avait caché un charme
par lequel l'ange viendrait séduire l'humain
le singe imita la musique du merle
par de jolies grimaces sur la feuille
ainsi le merle sut le parfum du mammifère
tenant son discours avec les airs favorables
par des respirations et des protestes d'amoureux
prises et lancées du vide de la magie
il sut que le singe avait bu
de Dieu la liqueur amère du silence
dès que ses traits s'étaient mis à danser
sans une autre musique que l'ivresse
et il entreprit de le réveiller les matins
avec désir et envie, comme un ange méchant
mais aussi avec la providence de l'amour
comme un rêve inspirateur qui nous sort du lit
le singe se mit à lire
il se trouvait bien imité
il félicita les trouvailles
et il ne fit rien du tout le reste du jour
dimanche 25 avril 2010
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1 commentaire:
la muse s'infiltre par tous les pores .. où elle peut s'ammarrer et suinter *_*
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