free frog fury the day becomes darker
the ways of fairieing the ring double of sight
persigned by a penitent rape cape of krimson
and wisdom bowing by whispers the streets of angst
elle est toute mignonne et fronce la vue sous mes lunettes
ma maîtresse puce sourit avec un seul atome
une seule prunelle qui s'ouvre comme une fleur indivisible
parmi les puces de mes somnolences elle est ma maîtresse
je ne sais pas pourquoi; elle est mignonne et je sais qu'elle est près de moi
All i appeared to learn was to break dreams
maybe i felt them too pink too bubblishistical too boring
and destruction was my best dream
Je suis calme, j’ai dû pécher sans repentir
ma pensée médite, forcément assoupie par un toxique
mon coeur est trempé dans le baume de la transgression du dégoût
j’applique au crachat de la vulve malade et à la sueur de l’anus mon ultime amour
l’outil charnu de la parole et des arrière-goûts
le renoncement des gestes hilarant qui se blessent d’un bouquet d’orties
pour avoir d’autre chose dans mes mains que ce crâne qui veut téter
ma dernière goutte d’encre blanche et de lutte shoppenhauerienne
je voudrais dessiner comme Dieu l’a fait
si moderne, si vrai
le caprice parfait, l’ovale
et l’escalier qui se tresse des caresses
d’un claquement de cils
*
cils subtils désire le vice
sexe qui réalise
s'habille du parfum
puis de la sueur
mon âme soeur
the devil's beard
a tale on the shepherd's pie
the chocolate mouse of a couple
above us only spies kiss one another
in the garden all is wet and fresh
but no mush, no grass, no tail
over the corpse of my love
the princess of worms
dans les caresses de la femme velue
non-épilée
le plaisir de pas savoir
dans les jambes qui s'entrecroisent
lesquelles sont les siennes et lesquelles les miennes
toutes miennes, toutes siennes, centaures de nous mêmes
tout est luxe, tout est beauté
les livres pourrissent, sont déchirés par de mains délicates
qui n'ont jamais travaillé
tout est calme, tout est volupté
rêves dissociés au théralène, diètes du hasard
... charge de police anti-émeutes dans l'imaginaire
et senteurs d'ail et boudin dans un baiser sur la bouche
Que c'est beau... Baudelaire...
et tout le bruit du froufrou métrique
est un fou rire d'enfant numineux
d'un oiseau et d'un vieux
...
Les filles noires de l'ombre froide
affirment leur marche vers un éclat trouble
reconnue d'elles la voie s'évade
et elles vont ensemble à la double
souffrance du crépuscule malade
on a dit que la condition contemporaine
était de revenir sur le passé
et que ceux qui étaient les plus désuets
étaient ceux engloutis par l'actualité
ainsi reconnaître tournade à côté de la tornade
au risque de pas choisir le mieux
respire feu de présages l'Etna, voyade
d'échec pour un père insoluble
et piétine le dos net du terrain
et mord fumant le frein de sulphure
comme à Sodome la tombe ardente
d'un comte ou d'un marquis pour peu de chose
...
La cire céréale orne les champs
domaine d'intelligentes luttes
distinction d'un ordre garantissant
division du cocu et homme-pute
une houri du Paradis voulait m'embrasser
mais comme je n'avais pas l'anus propre à ça
elle renonça et m'envoya au Purgatoire
peut-être c'est ça mon problème avec les femmes
Thomas d'Aquin, en revanche considère dans sa Somme que la merde des bienheureux a bonne odeur et bon goût, et qu'il n'y a donc aucun dégoût à l'embrasser ou la lécher dans les noces célestes
vendredi 11 janvier 2013
certaines choses inspirées de Juan de Tassis, comte de Villamediana
Libellés :
faerie queene,
littérature (français),
Teatro de Azufre
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