vendredi 20 juillet 2012
les vierges
L'autre nuit
j'étais caressé par toutes
les vierges du Paradis
en vie le lendemain
Dieu m'envoya une lettre
me priant à moi, pauvre
et poète, de payer
les fameuses indemnités
qui suivent tout sacrilège.
Ma réponse suivit
d'un soupir j'ai dit
mais, Mon Dieu, toutes
sont restées vierges
mon délice était tel
que jamais dans ce songe
j'aurais cherché une quelconque
satisfaction sensuelle.
Il me renvoya la même lettre
implacable et jaloux
et moi j'ai voulu
titiller Dieu dans son Impuissance
lui disant : Mon Père
il n'existe aucun notaire
pour fixer le montant
des indemnités pour une nuit de joie
Si l'on prête foi à tes promesses
le juste va encore plus loin
que Dieu dans l'amour
dans la nuit ou dans la mort
puisque j'étais seul avec elles
et elles étaient des milliers,
des centaines heureuses de mes
caresses, et avec une seule
tu n'aurais trouvé
dans l'éternel
assez de temps
pour la satisfaire.
...
Libellés :
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shawarmaness
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