lundi 10 janvier 2022

declaraciones de un pintor andaluz en París


me sangra el pene de oirte
ni acordarme de ti quiero
por eso llamo
je suis ou pourrais être flamenco du fait de mes grand-mères et arrière-grand-mères du côté de ma mère et surtout paradoxalement de mon père qui n'est pas andalou: cela me prend du temps à finir d'en apprendre; je suis certainement impregné du fait de mes tantes, cousines, cousins, mon frère cadet, et puis principalement de tous les bords, mes voisins de quartier de naissance et vie jusqu'aux 30 ans, les gitans et bohèmes ou hippies de l'Albayzin de Grenade (plus ses quartiers proches, certes, Haza Grande, Sacromonte, Realejo) car ce sont les mêmes des nouveaux quartiers chauds d'Almanjayar, Zaidin, la Chana... puisque toute la ville est chaude. Puis mon monde de frères et soeurs internationalistes à Barcelone, Cadix, Malaga, Almeria et de manière ponctuelle 3 fois Seville, mais marquante, juxtent où y sont du flamenco. Cela m'a scindé des artistes parisiens et parisiennes, avec lesquels je continue de partager ma quotidienne solitude et la part comptante en humeur frustré: on a du mal a laisser parler un chant et une gestuelle qui naissent devant l'instant, qui en tant qu'étrangère les nations impérialistes caricaturent comme animale.

Aucun commentaire: