lundi 29 mars 2021

rêve parisien


Chère Anne-Laure je me suis réveillé à 2 h 30 après dormir tôt, au pied des deux nouveaux tableaux de toi et c'est d'un rêve que je veux faire état Je marchais dans Paris, mais c'était aussi l'Albaicín en plus grand, en plat et immense, c'était aussi Buenos Aires, que je connais par les chansons de tango et les romans des argentins Ernesto Sábato et Jorge Luis Borges, que j'ai lu en grande quantité La nuit était tombée, c'était un temps indéfini où les gens ne portait pas des masques mais un couvre-feu indéfini tel une épée de Damocles était implicite, sourdait tel une épée sur toutes les têtes. Je me trouve à accompagner une jeune femme qui a peur et parler marchant dans les rues, vers le nord, avec elle Elle me fait remarquer que plus on traverse des rues moins il y a des gens, on trouve une sorte de terrasse obscure et on s'assoit à une petite table, sur un trottoir étroit D'un impasse vient du bruit d'animation, le même serveur qui nous a entendu elle et moi entre et sort de l'impasse, lui et d'autres compagnons et compagnes, avec des plateaux couverts comme aux grands restaurants et fumants de vapeur En peu de minutes, un scandale éclate, on entend dire plusieurs serveurs que les migrants espagnols qu'ils sont en train de servir n'ont pas vraiment de quoi payer toutes ces viandes, on leur entend reprocher avec détail de commandes de cuisine typique du nord de l'Espagne et les clients sortent en file, pleurant, hommes et femmes, vieillards, avec leurs manteaux et comme des blanches serviettes au cou qu'ils n'ont pas pensé enlever, avec le serveur, lui-même espagnol qui leur dit : on vous a servi de l'agneau, du taureau de race, de la poule paysanne, mais vous auriez pas du demander du lait de cochonne car on vous l'a servi aussi et ça vous pouvez pas le payer

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