dimanche 6 avril 2014

Inés Bacan à Paris

dimanche, 6 avril 2014

Paris est un lieu tellement indigne pour entendre chanter Inés Bacan, que je ne peux qu’avoir honte de moi-même de revenir d’un concert à elle juste à côté de chez moi. Elle est une poète du chant. Elle compose une perception poétique de ce qu’elle chante, qui est parfaitement moderne et que les parisiens consomment avec l’inconscience de la bête gavé. On n’est jamais gavé de savoir. Ils sont gavés de leur superbe, de leur identité nationale qui revient à dire leur profonde bêtise. Sur la chanson du train qui porte les gens devant le regard du chanteur, on entendait presque les tilts chez le public, je me suis écroulé.  Je me sentais de plus en plus mal, dans chaque chanson il y avait la vrai Loi ou comme disent les bouddhistes, la Dharma, la loi qui n’est pas écrite. Les paroles m’atteignaient de plus en plus directement et je me suis évanoui à l’intérieur quand la contemplation à été déclenchée.

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